Dans un contexte de forte dépendance à l’économie minière, le Secteur Kibali, dirigé par le chef Dieudonné Surur Elubwatima, s’impose comme un modèle de gestion locale rigoureuse. Bénéficiant d’une part des 15% de la redevance minière allouée aux entités impactées, partagée avec cinq autres entités des territoires de Faradje et Watsa, le secteur a su convertir ces ressources en projets concrets, visibles et durables, malgré les défis logistiques et les attentes élevées.
L’éducation et la santé ont bénéficié d’investissements prioritaires dans les six groupements du secteur. De nouvelles écoles ont été construites, contribuant à la scolarisation massive des enfants et à la lutte contre l’analphabétisme. Parallèlement, des centres de santé ont vu le jour ou été modernisés, tandis que plusieurs forages ont permis d’améliorer l’accès à l’eau potable, bien que certains prestataires aient montré des limites dans la qualité de leurs ouvrages.
La cité de Durba, considérée comme la vitrine du secteur, connaît une transformation continue. L’éclairage public, renforcé sous l’impulsion du chef Surur, contribue à la sécurité et au rayonnement urbain. Le stade de football, nouvellement construit, est devenu un lieu central de rassemblement, de détente et de renforcement du lien social, dans une région où les espaces communautaires sont rares.
Dieudonné Surur Elubwatima se distingue aussi par un style de gouvernance proche des citoyens. Dans un environnement dominé par l’aura de Kibali Gold Mines, il a su imposer une marque personnelle à travers une gestion transparente, mais aussi une accessibilité qui fait de ses bureaux un carrefour d’écoute et de médiation, attirant même des visiteurs venus de loin, au-delà des limites du secteur.
Fort de ces avancées, le Chef Surur a été honoré par plusieurs organisations pour son leadership. Entre projets tangibles et proximité humaine, il incarne une vision de développement que beaucoup gagneraient à adopter.