Par Sosthène NZONGOLA
La salle des réunions du gouvernorat de la province a servi, vendredi 21 mars 2025, au Gouverneur de province, Jean-Paul Mbwebwe Kapa, de présider une réunion avec les directeurs de la SNEL, de l’ENERKA, de l’entreprise SEKO et de la Regideso.
Cette rencontre avait pour objectif d’aborder la question délicate de la desserte en eau et en électricité à Mbuji-Mayi, situation qui préoccupe beaucoup la population et le gouverneur de Province lui-même.
Au cours de cette réunion, le directeur de la SNEL a reconnu que les coupures d’électricité affectent plusieurs quartiers. Bien que certaines zones soient encore alimentées grâce à un partenariat avec la SACIM, des problèmes techniques au niveau de l’usine perturbent cette collaboration, entraînant des tensions électriques élevées. Et pour stabiliser la situation, il a été proposé d’engager des discussions avec la SACIM pour réduire cette tension à 36 kilovolts, condition essentielle pour le bon fonctionnement des équipements. Il est capital que SACIM reprenne ses activités pour absorber la tension.
De son côté, le directeur provincial de la Regideso a également exprimé ses préoccupations face à cette situation : « Pour que la situation soit normale, il faut de l’énergie. Mbuji-Mayi est dans une précarité énergétique depuis des années. Nous faisons des investissements sur notre capacité de stockage et nos équipements électromécaniques, mais le manque d’énergie nous rattrape encore. Actuellement, nous avons besoin de 1,25 mégawatt, mais nous ne recevons que 810 kilowatts, ce qui limite notre capacité à fournir l’eau nécessaire à la population ».
Le Gouverneur a pris note de toutes ces préoccupations et a réaffirmé son engagement à trouver des solutions rapides pour améliorer la situation. Il est impératif que les acteurs concernés collaborent efficacement pour garantir un approvisionnement stable en eau et en électricité afin de répondre aux besoins croissants des habitants de Mbujimayi.
Cette réunion illustre la volonté du gouverneur d’être à l’écoute des cris d’alarme de sa population et d’œuvrer pour son bien-être.