Mise en place au Secrétariat général au Commerce extérieur : Accusé de tripatouillage, le SG Jules Muilu Mbo se défend et éclaire bien l’opinion

L’arrêté ministériel signé par le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku, en date du 05 mars 2025, sur proposition du Secrétaire général, le banc syndical entendu, les Commissions d’affectation collective N°002, N°003 et N°004 portant mise en place générale des cadres au sein du Secrétariat général au Commerce Extérieur, fait jaser.

Les mécontents comme il ne peut pas en manquer dans toute société, ont fait des vidéos qu’ils ont balancées sur les réseaux sociaux pour incriminer le Secrétaire général au Commerce extérieur, Jules Muilu Mbo, qu’ils accusent d’avoir violé les résolutions du Conseil des ministres, relatives à la réduction du train de vie des institutions dans le cadre de l’effort de guerre pour faire face à l’agression dont est victime notre pays par le Rwanda et ses supplétifs du mouvement terroriste M23, faisant ainsi allusion à la suspension du tout mouvement du personnel au sein de l’Administration publique.

Les accusateurs de Jules Muilu Mbo vont plus loin en insinuant que dans cette nouvelle mise en place, le SG a chassé tous les anciens cadres pour les remplacer par les nouveaux qui sont de son obédience.  

Face à ces allégations graves qu’il qualifie de non fondées  et susceptibles de perturber la confiance des opérateurs économiques, partenaires privilégiés du ministère du Commerce extérieur ainsi qu’à saper l’image de marque qui est en train d’être estampillée par son management de qualité sous le leadership visionnaire du ministre du Commerce extérieur Julien Paluku Kahongya visant à faire du Commerce extérieur un levier de croissance et de développement économique de la RDC, le concerné n’a pas voulu que l’opinion gobe ces contre-vérités.

En effet, dans une mise au point de quatre pages parvenue à Scoop RDC, Jules Muilu Mbo démontre noir sur blanc que cette opération de mise en place a suivi toutes les procédures normales et n’a violé aucune disposition réglementaire ni les résolutions des Conseils des ministres comme l’insinuent ses accusateurs.

« …son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, a strictement interdit aux membres du Gouvernement de prendre les actes relatifs au ‘’recrutement, nomination ou la promotion désordonnée de personnel dans les entreprises du portefeuille, les établissements publics et autres structures étatiques’’. Il va de soi que les mesures conservatoires sont liées aux actes pouvant accroitre inutilement les charges financières de l’Etat contrairement à la mise en place générale qui n’est faite que dans le cadre de consolider les acquis de la continuité du service public », explique Jules Muilu Mbo, précisant que l’adoption du nouveau cadre organique a apporté des innovations créant un changement substantiel de certains services du Secrétariat général qui ont été fusionnés ou éclatés pour raison de leur efficacité et qu’il était impérieux de les doter des animateurs compétents pouvant mieux les gérer et d’atteindre les résultats escomptés.

« Pour ce faire, le Secrétaire général avait procédé à des séances d’évaluation des activités réalisées par différents services et leurs animateurs, au cours desquelles tous les directeurs-chefs des services, les chefs des divisions, les chefs des bureaux ainsi que quelques agents de collaboration ont été évalués en y associant deux membres du cabinet du ministre. A l’issue de ces travaux, il s’est avéré que certains cadres n’étaient pas à la hauteur des attentes de leurs services et qu’il était nécessaire de procéder soit à leur permutation soit à leur changement. En outre, certains agents de collaboration s’étaient distingués par leurs compétences et la maitrise des tâches qui leur étaient assignées et il était juste de les promouvoir pour l’intérêt du service conformément aux dispositions de l’article 72 de la Loi N°16/013 du 15 juillet 2016 portant Statut des agents de carrière des services publics de l’Etat », se défend Jules Muilu Mbo, soutenant que tout ce qu’il a fait, l’a été avec la participation du banc syndical et la Direction des Ressources humaines, conformément aux dispositions des articles 4 et 5 du Décret N°24/11 du 17 février 2024 portant Règlement d’administration relatif à la carrière des agents de carrière des services publics de l’Etat.

Le SG au Commerce extérieur conclut que la mise en place générale au Commerce extérieur a été effectuée dans les prescrits des textes légaux et règlementaires régissant la carrière agents des services publics de l’Etat et dans le souci de rendre cette administration performante. Il rappelle aux personnes frustrées qui sont bien identifiées dans les vidéos précitées, qu’il y a des mécanismes légaux pour introduire un recours administratif contre les actes pris par les autorités administratives et qu’il existe un syndicat au Secrétariat général au Commerce extérieur chargé de protéger les droits de ses agents. il n’exclut pas des poursuites judiciaires contre elles pour propagation des faux bruits et imputations dommageables

  • Bendélé Ekweya té

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