L’Indien Harish Jagtani, patron de plusieurs sociétés dont Suprême automobile (Mercedes) ; Hilton Hôtel Kinshasa; Hôpital HJ ; Modern Construction ; Sev Air (SA); Congo Trade Center (CTC) ; La Fondation HJ ; HJ Pharma (dépôt pharmaceutique) et Kinshasa Cité jardin, passe un mauvais quart d’heure depuis dimanche 16 mars dernier.
D’après les informations parvenues à Scoop RDC, il est détenu au Conseil national de cyberdéfense (CNC), un service spécialisé sous la direction de Jean-Claude Bukasa. Il lui est reproché d’être en intelligence avec les agresseurs dans l’est de la RDC, précisément avec l’ancien président de la République Joseph Kabila dont le gouvernement congolais accuse d’être le véritable parrain de la coalition M23-AFC.
En effet, l’Indien Harish Jagtani serait la plaque tournante en ravitaillement en denrées alimentaires et produits pharmaceutiques aux terroristes du M23 et de l’AFC de Corneille Naanga. Mais aussi, le circuit financier des agresseurs passerait par ses différentes sociétés.
D’après plusieurs sources sécuritaires concordantes, Joseph Kabila et son épouse Olive Lembe financent certains généraux, colonels et majors des FARDC issus du CNDP et du M23 (brassages de 2009 et 2013), via leurs sociétés basées à travers le pays. Ce qui fait qu’à l’Est aux fronts, ces commandants livrent des villes, des cités et des villages au Rwanda sans combattre et découragent les troupes.
Au niveau de CNC, l’on affirme que l’Indien aurait cité de noms, et non les moindres. Beaucoup de généraux seraient impliqués jusqu’à la Présidence de la République.
Dans le collimateur de service de sécurité depuis des longs mois, Joseph Kabila en était informé à travers ses complices encore restés en poste à Kinshasa dans différents services y compris dans le renseignement militaire, que son bras droit d’Indien était dans de sales draps. D’où son agitation l’ayant conduit à tenir sa conférence de presse en Afrique du Sud et son interview en Namibie sonnant comme une fuite en avant.
Il faut signaler que l’on attribue les sociétés de Harish Jagtani et d’autres encore, notamment des supers marchés éparpillés à Kinshasa et dans certaines grandes villes du pays, aux Kabila. Les Indo-libano-pakistanais ne sont que des paravents.
L’un des avocats d’Harish Jagtani, Me Raphaël Kibuka, contacté par Scoop RDC, n’a pas pu prendre son téléphone malgré l’insistance du média en ligne.