Journée Internationale de la femme : La FOGEKA apprend aux femmes de N’sele les éléments constitutifs de six violences sexuelles faites à la femme ou à la jeune fille 

Le 08 mars 2025 à Kinshasa, la Force du génie kongolais pour l’avenir (FOGEKA) a réuni au site « Camp David » dans la commune de la N’sele sous la bénédiction de la Première dame, Mme Denise Nyakeru Tshisekedi, des filles et des mamans autour de trois thèmes retenus pour cette année au niveau mondial, national et provincial comme dans une sorte d’école des femmes à savoir : « Pour toutes les femmes, droit, égalité et autonomisation » ; « La Congolaise au centre de toutes les ambitions » et enfin, « Kinoises et kinois, mobilisons-nous contre les viols en faveur des filles et femmes de l’Est ».

A cette occasion, l’oratrice du jour Madame Nathalie Kambala, l’une des membres influentes de la société civile de la ville de Kananga qui a effectué le déplacement pour le besoin de la cause, a, en effet, devant cet auditoire mosaïque de par l’âge de participantes, donné l’historique des événements qui ont conduit l’Organisation des Nations-Unies (ONU) en 1945, à dédier cette fameuse date du 8 mars en faveur des droits de la femme.

Mme Nathalie Kambala, oratrice de la journée

Partant de la révolution textile de 1910 jusqu’à la première guerre mondiale de 1917, Mme Nathalie Kambala telle une enseignante, a expliqué de manière participative à son auditoire, chaque étape ayant conduit à cette reconnaissance universelle des droits de la femme, avant d’attirer l’attention de ces « apprenantes » de la circonstance, de l’objectif principal de cette journée : « celui d’évaluer la progression et les avancées de droits de la femme à travers le monde et à travers nos pays respectifs ». 

L’activiste spécialiste en droits de la femme, venue du Kasaï central, a clôturé son allocution en inculquant aux femmes qui l’écoutaient, quelques notions de droits humains, particulièrement celles liées à la femme se trouvant dans la déclaration universelle de droits de l’homme. Aussi, la notion de l’égalité entre homme et femme en dehors de relation conjugale.

C’est ainsi que pour l’oratrice du jour, il était impérieux pour cette journée, de faire comprendre d’abord aux bénéficiaires c’est que ce le droit de la femme, pour leur permettre de cerner différents thèmes qui sont retenus chaque année à cet effet. Cette pédagogie a permis à Mme Nathalie Kambala de présenter avec détail et exemple à l’appui à son assistance, les éléments constitutifs de six violences sexuelles faites aux femmes ou à la jeune fille : Le viol, l’agression sexuelle, le mariage forcé, les violences psychiques, les violences physiques, enfin le déni de ressources et d’opportunités.

Quant à l’autonomisation de la femme, il est évident, a reconnu l’oratrice du jour, que des disparités entre hommes et femmes sont encore énormes ce, pour plusieurs raisons et facteurs économiques, entre autres : le nombre de personnes à charge dans les ménages ; les rendements inférieurs pour celles qui sont dans l’agriculture pourtant le secteur le plus important en RDC ; les moins grand nombre d’employées dans les entreprises et le faible niveau d’éducation pour ne citer que ceux-là. Au-delà de ces motifs économiques, il y a aussi le pouvoir limité des femmes au sein des ménages et des communautés. D’où pour Mme Nathalie Kambala, le combat futur de la femme congolaise est l’inversion de cette tendance.

Prenant la parole en dernier pour remercier toutes les participantes et surtout l’oratrice du jour, Génie KAnde, président de la FOGEKA, a affirmé la volonté de la première dame de la RDC, Mme Denise Nyakeru, aux côtés de son époux Félix Tshisekedi, celle d’accompagner son mari dans l’autonomisation de la femme congolaise. Pour preuve, affirme le président de FOGEKA, le chef de l’État Félix Tshisekedi a fait de la masculinité positive depuis son premier mandat, son cheval de bataille. Aujourd’hui en RDC, il n’y a plus au niveau des institutions de postes exclusifs aux hommes.

Génie Kande a conclu ses propos en demandant au nom de la première dame Denise Nyakeru, aux mères et femmes venues partager ce moment avec la FOGEKA, de susciter au sein de leurs familles des vocations pour l’armée, car a-t-il expliqué, le pays en a besoin surtout en ce moment où une bonne portion du territoire de l’Est de la RDC se trouve entre les mains de l’armée rwandaise, connue pour ses atrocités envers les femmes. 

  • Bendélé Ekweya té

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