Un gouvernement d’union nationale est un gouvernement de large coalition composé des principaux partis politiques ou coalitions politiques représentées au Parlement, généralement formé en temps de guerre ou dans des circonstances exceptionnelles pour la nation. Dans le cas présent, le Président Félix Tshisekedi a appelé à la formation d’un gouvernement d’union nationale pour faire face à l’agression rwandaise.
En effet, s’il est vrai que la mise en place d’un gouvernement d’union nationale aura pour objectif primordial de fédérer les forces, les moyens et les atouts des uns des autres pour recouvrer l’intégrité territoriale, restaurer la paix et la sécurité, il est également vrai que ce gouvernement devrait avoir aussi comme priorité de redresser l’économie et reconstruire le pays.
Mais les questions que le Congolais lambda se pose, c’est de savoir quels sont les critères de sélection et comment va-t-on procéder pour sélectionner les membres de ce gouvernement, quand on sait bien que la RDC compte une multitude des partis politiques, dont la plupart sont des « partis mallettes » qui se considèrent indispensables ?
Toutefois, pour assurer la stabilité du pays et la reconstruction du tissu socio-économique, le président de la République aura besoin des mains expertes qui ont fait leurs preuves et des patriotes qui pourront sans doute remettre le pays sur les rails et produire des résultats palpables. Le chef de l’État devra faire un bon casting et rechercher des bons profils et des compétences requises pour permettre au gouvernement de s’acquitter de la mission qui lui sera confiée et de l’atteinte des objectifs qui lui seront fixés.
Certes, il y aura beaucoup d’appelés, mais très peu seulement seront choisis. Un bon équilibrage entre les profils politiques et technocratiques est nécessaire pour espérer obtenir les résultats souhaités. Il y a des gens qui ont un profil technocratique et qui devraient figurer dans ce gouvernement. C’est le cas notamment de Madame Thérèse Kayikwamba Wagner dont les Congolais ont découvert son talent diplomatique, son dévouement et surtout les efforts inlassables qu’elle a déployés pour faire condamner le Rwanda pour la première fois au Conseil de sécurité des Nations unies.
C’est le cas également de monsieur Isidore Kwandja Ngembo, un illustre inconnu des Congolais, à qui le Président Tshisekedi avait confié l’organisation des IXes Jeux de la Francophonie et dont on vu les preuves. En effet, malgré les contraintes difficiles liées au manque d’infrastructures sportives adéquates, alors que plusieurs personnes prédisaient un fiasco et une honte pour le pays, après deux reports de suite et trois comités d’organisation qui se sont cassés les dents, Isidore Kwandja est venu, dans un temps record, démontrer que la RDC pouvait relever ce défi. L’homme a montré ses prouesses d’un bon manager et mis tout le monde d’accord que la RDC était capable d’organiser un grand événement sportif et culturel. Aujourd’hui, Isidore Kwandja ne passe plus inaperçu dans les rues de Kinshasa.
On pourra tout dire, mais l’organisation des Jeux de la Francophonie à Kinshasa a été un franc succès. C’était un événement historique qui est compté parmi les actions d’envergure que le président Tshisekedi a posé durant son premier mandat, qui a fait la fierté de notre pays sur la scène internationale et qui restera à jamais gravée dans la mémoire des Congolais.
Même les opposants farouches au régime de Félix Tshisekedi et certains hommes de Dieu très peu tendre au président de la République, avaient salué avec justesse la réussite de l’organisation des Jeux de la Francophonie : « les IXes Jeux de la Francophonie sont un moment de joie immense et de fierté légitime pour tout un peuple ».
Cherchant à connaître un peu le parcours de ce monsieur qui a fait la fierté de notre pays, en obtenant quatre prix internationaux des Jeux de la Francophonie à Kinshasa comme le meilleur événement de l’année 2023, Scoop RDC a découvert que l’homme n’est pas seulement doué dans l’organisation des événements sportifs internationaux. Formé dans des grandes universités congolaises, européennes et nord-américaines, allant de sciences politiques au droit international des droits de l’homme, de l’administration publique à l’éthique publique, de l’économie du développement à la coopération internationale, Isidore Kwandja a fourbi ses armes pendant une vingtaine d’années auprès de l’administration publique canadienne. C’est un technocrate qui a une grande expérience dans le domaine de l’environnement et de changement climatique, de la réforme des administrations publiques, de la gestion axée sur les résultats, mais également de la diplomatie bi- et multilatérale.
S’il y a des personnalités compétentes et dévouées qui méritent d’être autour de la table du Conseil des ministres du prochain gouvernement, sans gloriole ni fausse modestie, nous pensons que Isidore Kwandja, dont les Congolais ont vu ses preuves, mérite une place de choix et pourra apporter une expérience appréciées. Ce n’est que notre point de vue.