RDC : Avec sa sortie médiatique en donneur de leçon, Joseph Kabila remue le couteau dans la plaie des Kutino !

Dimanche 23 février 2025, l’ancien président de la République Joseph Kabila a fait sa sortie médiatique à travers une tribune publiée dans le journal sud-africain The Sunday Times pour se décharger sur son successeur à qui il a attribué tous les péchés d’Israël. Mais seulement, lorsque le « Raïs » a évoqué la violation des droits de l’homme, il a du coup remué le couteau dans la plaie des Kutino, qui ont du mal à supporter le désastre sanitaire subi par leur géniteur sous le régime Kabila.

Grâce Emie Kutino, fille du pasteur Kutino Fernando de l’église Armée de l’Eternel, qui s’est faite porte-parole de la famille, n’a pas caché l’amertume, le chagrin qu’ils ressentent en voyant leur papa amorti physiquement car frappé par un AVC, rien que pour avoir appelé les Congolais à sauver le Congo.

« Mille fois, j’aurais préféré que mon père, Kutino Fernando, soit incarcéré sous ce régime (de Tshisekedi, Ndlr) plutôt que sous l’autre (de Joseph Kabila, Ndlr) », réagit Grâce Emie Kutino sur son compte X pour se mettre en porte-à-faux contre la déclaration de l’ancien président Joseph Kabila critiquant son successeur.

« Torturé, frappé dans sa cellule, humilié… Il a résisté, prié, espéré. Mais combien de souffrances un corps peut-il endurer ? Un AVC en prison. Une hospitalisation sous haute surveillance. Malgré nos supplications, un refus catégorique de le laisser partir se faire soigner à l’étranger », révèle la fille Kutino pour montrer le supplice subi injustement par son père sous le régime Kabila.

Et d’enchaîner en déplorant : « Un an. Un an de douleur. Un an d’acharnement. Un an enfermé dans un hôpital, sous surveillance constante, avant qu’on accepte enfin son exil vers la France, dernier espoir d’un miracle… Mais le verdict du médecin est sans appel : trop tard. Trop tard pour réparer. Trop tard pour rattraper. Trop tard pour espérer. Aujourd’hui, paralysé à jamais, il porte à vie les séquelles de leur régime » en concluant : « Certains ont la mémoire courte. Mais nous, nous n’oublierons jamais ».

Question : le nouveau donneur de leçon sur les droits de l’homme, Joseph Kabila, peut-il regarder les Kutino dans les yeux ? Avançons seulement…  

  • Bendélé Ekweya té

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