USN : Conglomérat des navigateurs au grès des vagues qui ont prouvé à Félix Tshisekedi leur ambivalence face à la guerre d’agression !

Avec l’agression rwandaise à l’Est de la RDC, Félix Tshisekedi a découvert petit à petit le vrai visage hypocrite de ceux qui l’entourent et crient matin, midi, soir être avec lui, et n’a  caché sa déception de son « Union » dite « sacrée ». C’était ce samedi 22 février 2025 lors d’une réunion avec les membres de cette plateforme politique à la Cité de l’Union africaine que Félix Tshisekedi a dénoncé le silence et l’inaction de plusieurs cadres de cette plateforme politique face à l’agression rwandaise.

« Notre quasi-silence est inexplicable. Il y a des braves. Je ne veux pas tous les citer, mais il y a le VPM Bemba, Lihau, Guy Loando… J’ai vu des personnes monter au créneau sans attendre d’instructions. Elles ont pris l’initiative d’appeler notre peuple à se lever, d’encourager notre jeunesse à s’enrôler dans l’armée, car c’est le moment de défendre notre patrie. Malheureusement, je n’en ai pas vu beaucoup, et je suis désolé », s’est plaint Félix Tshisekedi.

En effet, connus pour leur ambivalence légendaire depuis la nuit de temps, les politiciens congolais démontrent une fois de plus qu’ils ont toujours navigué au grès des vagues lorsqu’il s’agit de leur intérêts égoïstes. Aimant l’argent plus que la nation, ils sont prêt à tout pour être proche du pouvoir en vue de se le mettre plein les poches. Mais une fois que la tempête arrive, chacun cherche à sauver sa peau et faire allégeance au nouveau dirigeant. C’est ce que le fils d’Etienne Tshisekedi vit avec tous les caciques des anciens régimes qui l’ont courtisé et ont eu beaucoup d’avantages mais qui, chacun cherche un nouveau pas de danse face à la guerre que mène le Rwanda contre la RDC ; mieux contre le régime de Tshisekedi. En clair, de Bahati, en passant par Kamerhe, Sama Lukonde et bien d’autres, personne ne veut vexer Corneille Nangaa ni Paul Kagame, parce que ne sachant pas ce que demain réserve.

Qui ne se rappelle pas du feuilleton Mobutu le 16 mai 1997, alors que ce dernier appelait ses proches collaborateurs pour arrêter quelques stratégies de dernières minutes, personne ne répondait plus au téléphone jusqu’ à ce qu’il découvre qu’il était resté seul à Kinshasa et que tous avaient déjà pris le large. Aujourd’hui avec Félix Tshisekedi, ceux-là même qui réclamaient à corps et à cri de postes çà et là, rappelant à qui voulait les entendre leur poids politique, sont aujourd’hui muets. D’autres n’hésitent pas à se faire malades et sollicitent sans gêne des autorisations de sortie pour de soins médicaux à l’étranger.

Face à cette hypocrisie, Félix Tshisekedi a décidé de remanier, non seulement la direction de l’Union sacrée, mais aussi le gouvernement pour en faire un gouvernement de « cohésion nationale » avec des personnes prêtes à se sacrifier pour le pays et non de navigateurs au gré des vagues.

  • Bendélé Ekweya té

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