Par Isidore Kwandja
La République démocratique du Congo vient de remporter une importante victoire diplomatique à l’arraché au Conseil de sécurité des Nations unies avec une Résolution adoptée à l’unanimité qui condamne fermement le Rwanda et ses supplétifs du M23, les enjoint de se retirer immédiatement du territoire congolais.
Enfin, la communauté des Nations unies a entendu les cris d’alarme désespérés des populations congolaises dramatiquement meurtries durant trois décennies par des conflits armés permanents dans le but de piller les ressources naturelles de la RDC et d’occuper son territoire.
Le président rwandais qui tient à tout prix à renouveler ses pions au sein des services de sécurité, de l’armée et de la classe politique congolaise avec ses supplétifs du M23, pour continuer d’avoir la mainmise sur les zones minières de la RDC, a poussé le bouchon trop loin pensant pouvoir faire plier le président Tshisekedi d’accepter l’inacceptable, a finalement cogné une bordure de plein fouet. C’était sans compter avec la force de caractère, la ténacité et l’opiniâtreté infatigables du fils de l’intraitable sphinx de Limete qui a juré de ne pas trahir son pays.
Bravo à la cheffe de la diplomatie congolaise, Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, qui a abattu un travail de titan pour convaincre les Nations unies de finalement nommer et condamner le vrai agresseur.
Il est urgent de faire cesser les violences et de reprendre le chemin de la diplomatie.
« À chacun son pays, ainsi dit l’Éternel dans Deutéronome 32 : 8 »
« Lorsque le Dieu Très-haut a réparti les pays entre les hommes, il a fixé les frontières des nations ; il a placé chaque peuple sous l’autorité d’un être céleste ». La réalité que le Rwandais Paul Kagame devra comprendre au lieu de finir comme Hitler, son bizarre modèle au XXIème siècle.
