Election du président de la Commission de l’Union africaine : Isidore Kwandja propose que le choix de la RDC soit porté sur le Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf

Directeur national de Jeux de la francophonie qu’il a organisés avec brio, Isidore Kwandja dont le CV est très costaud, est aussi un meilleur rodé en diplomatie. Ce qui ne l’empêche à donner son point de vue au terme de deux mandats consécutifs à la tête de la Commission de l’Union africaine du Tchadien Moussa Faki Mahamat qui doit quitter son poste à la fin de ce mois et devra être remplacé par un ressortissant d’Afrique de l’Est.

En effet, ce samedi  15 février 2025, à Addis-Abeba en Ethiopie, les chefs d’État et de gouvernement membres de l’Union africaine vont se réunir à l’occasion du 38ᵉ Sommet de l’organisation pour élire le nouveau président de la Commission. 

Trois candidats sont en lice : le Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf, le Kényan Raila Odinga et le Malgache Richard Randriamandrato.

« Cette élection est extrêmement cruciale pour notre pays au sein de cette organisation continentale. Le choix de la RDC devrait être judicieux et conséquent, compte tenu des enjeux actuels », fait savoir Isidore Kwandja estimant que la voix de la République démocratique du Congo doit être donner à quelqu’un qui pourrait donc avoir une oreille attentive à la situation de crise chronique qui sévit dans la région des grands lacs depuis trois décennies.

« A mon avis, le Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf représente un choix idéal pour la RDC. Un diplomate aguerri, avec une longue expérience en matière de diplomatie multilatérale, dont notamment 20 ans comme Ministre des Affaires étrangères de son pays, Mahamoud Ali Youssouf connaît mieux les rouages de la diplomatie internationale et plus particulièrement les arcanes de l’Union africaine. En plus, il s’exprime couramment en français, en anglais et en arabe, trois de six langues de travail de l’Union africaine, ce qui lui donne un avantage comparatif aux deux autres », déclare le directeur national du CNJF, en rappelant le rôle néfaste qu’aurait joué Tchadien Moussa Faki Mahamat durant les huit ans de son mandat ?

« Que je sache, notre pays n’a pas d’antécédents fâchés avec son pays qui puissent nous faire douter de ce choix, comparativement à l’autre dont son président a traité les Congolais de tous les noms d’oiseaux et nous a piégé avec une force d’interposition qui s’est avérée en réalité comme une force belligérante », conclut Isidore Kwandja dans un post sur son X. 

  • Bendélé Ekweya té

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