Reniement de la présence de l’Armée rwandaise à Goma : La trahison de Franck Diongo étalée au grand jour et Patrice Lumumba coula les larmes…

« Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : “Seigneur, Seigneur”, qui entreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon Père … », avait prévenu le Christ contre les faux disciples. De même, ce ne sont pas tous ceux se carillonnent être des « lumumbistes » dans le bal des chauves, qui le sont effectivement. C’est le cas de Franck Diongo qui se réclamait sous le régime Joseph Kabila « martyr vivant » pour se victimiser et se cachait sous le Mouvement lumumbiste progressiste (MLP). C’est le même Franck Diongo, natif de Katako Kombe, qui fait couler les larmes au héros national congolais Patrice Emery Lumumba. Surprenant et pathétique !

Tenez, une interview accordée par le journaliste Pero Luwara à Franck Djongo, tous deux exilés à Bruxelles, le leader MLP, devenu proche de la coalition  AFC-M23-RDF dirigée de Corneille Nangaa, a dévoilé un Franck Djongo sans argument solide face à des questions pourtant bien concises du journaliste. Que des balbutiements ! Et pour couper court, monsieur Djongo finit par vomir tout son venin contre Félix Tshisekedi, président de la République : « le serpent est dans la maison. Et ce serpent c’est Tshilombo ; tout celui qui peut nous aider à nous débarrasser de ce serpent sera le bienvenu, qu’il soit sorcier, fou, ou même pyromane ». Une véritable carte blanche octroyée aux auteurs des massacres de Goma.

Alors que tous les intervenants à la 37ième session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme de Nations unies tenue ce vendredi 07 février 2025 ont reconnu et condamné la présence sur le sol congolais, ce qui est une violation flagrante, non seulement de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC, Nations unies, Franck Diongo a lui nié cette présence des militaires RDF à Goma. Même si l’on est haineux contre Tshisekedi qui d’ailleurs, doit passer, on ne peut pas vendre son âme nationaliste. Ce n’est ni plus ni moins de l’idiotie traîtresse.

Aujourd’hui, les Congolais ont découvert la vraie face de celui qu’ils avaient pensé, il y a encore quelques mois, être présidentiable. Quelqu’un capable de dire oui au massacre de ses compatriotes par une armée rwandaise, pourvu que ce massacre permette le départ de Félix Tshisekedi du pouvoir ! C’est ce qui transparaît dans l’affirmation irresponsable de Franck Djongo.

Notons que monsieur Djongo a été tourné en bourrique au cours de cette interview, où il n’a pas su répondre aux questions fondamentales de son intervieweur. En voici quelques questions :

Pero Luwara : Qu’avez-vous promis au Rwanda ? On sait que ce sont les Rwandais qui sont derrière vous. Et que vous faites l’apologie du Kinyarwanda.

Franck Diongo : Laisse-moi aller vite. Je sais que tu es un grand journaliste ; mais tu as l’intention de combattre la population, mais celle-ci va discerner.

P.L : Commençons par condamner l’acte du Rwanda. Il s’agit d’une agression, monsieur Franck Djongo…

F.D : Non, non ( avec gesticulations)

P.L : Mais il y a près de 10.000 militaires rwandais à Goma. Vrai ou faux ?

F.D : Est-ce que tu peux me donner le temps ? Je vais retourner à l’histoire de notre pays.

P.L : Mais pourquoi ? Pour protéger le Rwanda ? Pour démontrer que le Rwanda n’a pas sa part dans ce qui s’est passé à Goma ? Alors comment répondez-vous aux Nations-Unies qui accusent le Rwanda d’avoir envoyé des milliers de soldats à Goma, et qui établissent qu’il y a eu des exécutions sommaires par le M23 chapeauté par l’armée rwandaise ? Êtes -vous fier, en tant que Congolais de voir une armée étrangère mener une guerre sur le sol congolais, tuer des milliers de vos compatriotes et contrôler une bonne partie de votre territoire national ?

F.D : As- tu fini ? Je pense que tu ne crois pas toi-même à tes propres questions.

P.L : Je ne fais que poser des questions et présenter des éléments : il y a des rapports accablants de l’ONU sur la présence de l’armée rwandaise en RDC, les unités spéciales des RDF ont participé aux combats à Goma, il y a des exécutions sommaires des Congolais, le Rwanda contrôle Goma via son armée…Quand on s’appelle Franck Djongo et qu’on a lutté, peut-on être fier de soutenir un mouvement derrière lequel se trouve l’armée rwandaise ?

F. D : Est-ce que maintenant tu peux m’accorder le temps de répondre ?

P.L : Je vous écoute…

F.D : Je ne suis pas ici pour polémiquer, ni pour prouver que je sais parler. Je viens faire la lumière, car Tshilombo (entendez le Président de la République, Ndlr) fait des promesses fallacieuses, son discours est déconnecté de la réalité. A propos des Nations-Unies et de la Monusco, retenez que la Monusco est une armée cobelligérante, qui a combattu les libérateurs.

P.L : Voulez-vous dire que la Monusco n’est pas digne de confiance ?

F.D : Laisse-moi continuer. Ne désoriente pas l’opinion pour faire plaisir à Tshilombo. Ce dossier est très délicat ; on manipule la population congolaise. Tshilombo se sert des théories machiavéliques, c’est-à-dire il fait des promesses irréalisables et donne l’espoir afin que le peuple le suive. Il s’agit de la diabolisation du Rwanda.

P.L : Qu’est-ce que vous avez promis au Rwanda ?

C’est à cette question, déjà posée et reposée à la fin que le leader du MLP s’est effondré comme une bourrique : « l’ennemi de mon ennemi c’est mon ami ».

Les Congolais sont appelés à noter en lettres d’or cette réponse de Franck Djongo, à lui retourner le moment opportun. Car, il n’a pas, lui, hésité à déclarer que l’ennemi actuel du peuple congolais, le Rwanda donc, est son ami. Parce que dans les actes le président rwandais ne combat pas seulement le président congolais mais plutôt la nation congolaise tout entière. Qu’un Congolais choisisse le départ de son président et ferme les yeux sur les massacres de ses compatriotes n’est ni plus ni moins que de la pure trahison. Et les traîtres ne peuvent œuvrer, danser dans ce pays longtemps meurtri. Dans la Bible, le sort du traître Judas Iscariote est connu de tous les Chrétiens : Il est allé se pendre après qu’on lui ait rappelé le sentence du Christ à son endroit : « Le Fils de l’homme s’en va, conformément à ce qui est écrit à son sujet, mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est trahi ! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne soit pas né ».

  • Bendélé Ekweya té

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