La République démocratique du Congo (RDC) fait face à des agressions répétées de la part du Rwanda, sous couvert du groupe rebelle du Mouvement du 23 mars (M23).
Ces agressions des rebelles parrainées par l’armée rwandaise ont causé du Carnage humanitaire sur le sol congolais, laissant également une déstabilisation significative de la partie Est du pays, notamment à Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Face à cette situation malheureuse et désastreuse, les hommes de Dieu de l’église catholique et l’église du Christ au Congo apportent une initiative d’un dialogue national sous l’appellation du «Forum de la cohésion nationale»
Dans leurs consultations, ils ont été reçus, lundi dernier, par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, à la cité de l’OUA, avant de rencontrer par après, l’opposant Martin Fayulu, mardi, à qui ils ont présenté leur initiative, « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les Grands-Lacs », l’église catholique et l’église du Christ au Congo (ECC) .
Aux professionnels de médias, ces pères spirituels ont présenté, ce mercredi 05 février 2025, les objectifs de cette démarche ainsi que son mode opératoire.
Dans sa prise de parole, l’homme de Dieu, Éric Nsenga, secrétaire général de l’ECC a souligné tout azimut que le pacte social pour la paix obéit à une approche mixte, qui est à la fois interne et externe. Tout d’abord, cette première approche dite «interne» a généralement pour initiative de viser la construction du consensus national. Ce consensus va essentiellement se concentrer « autour des valeurs ontologiques et Buntu, qui ont fait preuve dans l’histoire de notre pays en ce qui concerne la résolution des conflits politiques, militaires, ethniques et communautaires ».
« Aujourd’hui, nous avons une bonne expérience à puiser à partir de cette approche Buntu qui passe éventuellement par la discussion ou alors le dialogue au niveau collectif », a affirmé l’homme de Dieu Eric Nsenga.
Dans cette même logique, Éric Nsenga a ouvertement dévoilé que l’objectif est de trouver des voies et moyens pour résoudre tous les problèmes que la RDC a, mais dont les origines ou les causes sont lointaines.
Pas de Consensus pour satisfaire les intérêts des individus
Par ailleurs, le secrétaire général de l’ECC a précisé que cette démarche entamée n’est pas celle de résoudre uniquement les «problèmes immédiats» ou «celui des individus».
« D’aucuns disent que le dialogue au Congo ne vise qu’à résoudre les agendas des acteurs ou des protagonistes. Et, une fois que les agendas des individus trouvent satisfaction, l’essentiel est oublié, le pays est oublié, la population est ignorée et le cycle se maintient», a-t-il indiqué.
Pour les pères spirituels catholiques représentés par l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO, ils mettent l’accent suffisamment sur l’existence des intelligences en RDC.
Ils estiment qu’il faut une carte blanche aux principaux acteurs impliqués tout en proposant leurs experts avec un plan des commissions claires et leurs thématiques de travail précises.
Par ricochet, parmi les commissions établies, notamment la commission de défense et sécurité pour la paix, avec pour objectif de renforcer les dispositifs de sécurité coopérative et lutter contre les groupes armés illégaux. Diaspora congolaise engagée pour la paix, l’objectif étant d’encourager la participation des congolais qui vivent à l’étranger dans les initiatives de pacification et développement ; cohésion sociale et interculturelle, avec l’objectif de promouvoir la réconciliation et le dialogue intertechnique et la tolérance culturelle.
Il sied de noter que plusieurs personnalités politiques congolaises seront consultées pour prendre part à cette démarche, l’on cité l’ex-président de la République, joseph Kabila et Moïse Katumbi, y compris des personnalités non politiques.
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