Affaire de parcelle familiale : Un civil abusivement détenu à l’auditorat général !

C’est une affaire purement civile, un conflit entre membres d’une même famille au sujet de leur parcelle, dont on ne comprend pas l’implication de la justice militaire, notamment l’Auditorat général. D’où finalement ces questions posées directement au Lieutenant-général Lucien René Likulia Bakumi, auditeur général des FARDC : pourquoi garde-t-on Jean-Pierre Bosingwa en détention à votre office pour un dossier civil qui l’oppose à sa mère biologique instiguée par sa sœur ? Etes-vous, mon général, au courant de l’existence de ce dossier qui risque ou qui est en train de salir votre juridiction ?

Si vous ne le savez pas, prière de noter que l’infortuné Jean-Pierre Bosingwa est dans vos geôles parce qu’obligé et contraint à renoncer par écrit à ses droits sur une parcelle familiale à la Gombe, dans laquelle il habite depuis plusieurs années et qu’il a mise aussi en valeur. Derrière cette affaire pèse et se cache le concubin de sa sœur Belmira Bolumbu Bosingwa, un membre du bureau de l’Assemblée nationale, de surcroît professeur d’université. C’est ce dernier qui aiderait sa concubine à obtenir le déguerpissement forcé de son frère afin de mettre la parcelle en vente. Vente d’ailleurs à laquelle ne s’oppose nullement son frère incarcéré qui ne réclame seulement que son désintéressement avant cette opération de vente.  

Pour l’épouse de Jean-Pierre Bosingwa qui s’est confiée à Scooprdc.net, son mari est prisonnier du député national, concubin de sa sœur qui use de sa proximité avec le ministre d’Etat de la justice par l’entremise de son jeune frère Jean Moïse N’djoli, conseiller au cabinet de Constant Mutamba. Comme « qui veut noyer son chien… », la sœur à Jean-Pierre Bosingwa,  Belmira Bolumbu Bosingwa, aidée par ceux qui sont derrière elle, colle au dos de son frère un faux dossier impliquant les policiers.

« Mon mari n’a jamais été mêlé à quoi que ce soit d’illégal. Les accusations portées contre lui par sa sœur Belmira sont éhontées et dépourvues de sens car, Belmira ne peut prouver ce qu’elle raconte. Les éléments de la police dont fait allusion Belmira dans ses accusations, ont été postés chez nous par le parquet sur demande justement de Belmira depuis le procès », confirme l’épouse de Jean-Pierre Bosingwa à Scooprdc.net.

Et de poursuivre, « ces éléments de la police nous ont rendu d’ailleurs la vie difficile car ils ont commencé à nous rançonner. Mon mari devait les nourrir et payer leur transport. Si mon mari est accusé d’avoir incité ces policiers à quoi que ce soit, pourquoi doit-il être arrêté seul ? Où sont donc ces policiers ou militaires qu’il aurait compromis ? »

L’épouse de Jean-Pierre Bosingwa cloue sa belle-sœur : « lorsque Belmira cite le jugement rendu sous RC 120.616 au tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, ce qu’elle ne dit pas est que ce jugement a été rétracté par le même tribunal sous RC 121.641 et que la correspondance n°0409/2026 du 04 juillet 2024 de l’Inspectorat général des affaires judiciaires et pénitentiaires à travers le premier avocat général près le Conseil d’État avait autorisé la réinstallation de sieur Jean-Pierre Bosingwa dans la parcelle en question ». 

L’épouse de l’infortuné Jean-Pierre Bosingwa a décidé finalement de saisir personnellement le magistrat suprême par une correspondance pour dénoncer ces faits pouvant constituer une infraction pénale d’abus de pouvoir dans le chef de l’auditeur général et de ceux qui sont entrain de tirer les ficelles. D’après cette dame, ils sont au cabinet du ministre de la justice, à l’Auditorat général et l’on citerait même le nom d’un des frères du chef de l’État derrière cette affaire, parce que c’est lui qui souhaiterait acheter la fameuse parcelle, fait-on savoir à Scoop RDC.

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une