Procès coup d’Etat raté à Kinshasa de Christian Malanga : Enfin, Jean-Jacques Wondo libéré !

Condamné au deuxième degré de la juridiction militaire dans l’affaire « coup d’Etat raté à Kinshasa » orchestré par Christian Malanga, le Congolo-belge Jean-Jacques Wondo a été libéré de la prison dans la soirée de mardi 04 février 2025. Et le même soir, il a pris son avion pour Bruxelles.

Selon l’un de ses avocats, Me Carlos Ngwapitshi, cette libération est motivée par plusieurs raisons. Rien de surprenant ou un scandale pour mettre en cause la justice congolaise, dit-il. Se confiant à Scooprdc.net, il explique premièrement que son client était malade depuis son arrestation et son état de santé ne faisait suffisamment que se détériorer.

« C’est depuis le premier degré que monsieur Jean-Jacques Wondo est tombé malade. Nous avons plus d’une fois demandé aux autorités judiciaires de pouvoir lui accorder la liberté provisoire, mais cela avait été toujours rejeté. Au fur et à mesure que nous avons évolué avec l’instruction, l’état de santé de monsieur Wondo s’est suffisamment détérioré et qu’à ce titre les autorités pénitentiaires et les autorités politiques du pays ont jugé bon de pouvoir lui accorder la possibilité d’aller se faire soigner », explique Me Carlos Ngwapitshi.

Le deuxième facteur ayant contribuer à cette libération est que l’arrêt qui a été rendu par la Cour militaire de Kinshasa-Gombe n’est pas un arrêt irrévocable parce qu’il a encore des voies de recours qui restent, entre autres la cassation et la révision.

« Ce sont de voies de recours extraordinaires. Et donc, ce n’est pas un scandale que les autorités pénitentiaires et les autorités politiques du pays puissent ordonner à Jean-Jacques Wondo d’aller se faire soigner. C’est à titre humanitaire que notre client a été libéré, parce que la santé n’a pas de prix et pour cela nous disons merci au chef de l’Etat pour son implication personnelle en tant que magistrat suprême », a déclaré Me Carlos Ngwapitshi, précisant que son client et sa famille ont décidé de se pourvoir en cassation parce que l’inculpé ne cesse de clamer son innocence.

« Notez que dans ce dossier, Jean-Jacques Wondo a été en face de plusieurs ministères publics qui ont été incapables de pouvoir apporter les preuves établissant sa culpabilité. Et donc, il va continuer à se défendre et il reste disponible pour affronter la justice congolaise afin qu’il soit lavé totalement de ces accusations fantaisistes », a fait savoir Me Carlos qui, à la  première condamnation, avait estimé que le juge avait tout dit, mais sauf le droit (lire l’article de Scoop RDC : Condamnation de Jean-Jacques Wondo dans l’affaire « coup d’Etat raté » à Kinshasa : Le Juge a tout dit, mais sauf le droit (Me Carlos Ngwapitshi)).

Rappelons que dans ce dossier « coup d’Etat raté de Christian Malanga », Jean-Jacques Wondo n’a été que victime de guerre de palais. Rappelé à  Kinshasa, fait-on savoir à Scooprdc.net, par le président Tshisekedi pour contribuer à la réforme de l’ANR, son arrivée et son expertise et son expérience avérée en matière de sécurité n’étaient pas les bienvenues parmi les barbouzes congolaises qui, accuse-t-on, auraient fomenté ce complot contre le « prétentieux » Jean-Jacques Wondo pour se débarrasser de lui, comme ce fut le cas avec François Beya.

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une