Construction de l’Aréna de Kinshasa : Un marché de dupes pour les sous-traitants congolais !

Annoncés pour la fin 2025, les travaux de construction de l’Arena de Kinshasa accumulent retard sur retard, le tout sur fond d’impaiement de prestataires locaux et la multiplication de sous-traitants étrangers déguisés en sous-traitants locaux.

En effet, alors que le constructeur turc Milvest avait fait semblant de reprendre les travaux, un nouvel arrêt de travaux  par la société de sous-traitance GPS, faute de paiement de facture, a été constaté depuis bientôt trois semaines. Rien n’est payé aux sous-traitants ni même le reste à payer à HANYAP,  société de sous-traitance turque avec qui Milvest avait contracté avant que l’État congolais ne s’impose afin que toutes les sous-traitances soient congolaises. Aussi, les factures de GPS du 09 décembre 2024, ne sont toujours pas payées. Plusieurs raisons farfelues commencent à faire surface, alors qu’avant la fin de l’année, il était juste question de liquidité.

A ce jour, les raisons des non-paiements sont multiples. En plus de la première raison sur le manque de liquidité, c’est tantôt les murs qui ne sont pas bien construits avance-t-on par Milvest. Ce qui est contredit par  GPS.

« … A chaque érection de murs, nous travaillons avec de contre-maîtres turcs et même des ingénieurs congolais engagés par Milvest. Donc cet alibi ne tient pas, car leurs propres ouvriers et ingénieurs congolais totalisent deux mois d’arriérés de salaire », déclare un cadre de GPS à Scooprdc.net.

Ce que le média en ligne apprend en réalité de source sûre est que Milvest et une société de gardiennage ont créé une sous-traitance au nom de la CONGOLAISE pour se partager le gain, en violation flagrante de la loi en ce domaine.

Bref, les Congolais qui ont pris part à ce marché de construction de l’Arena de Kinshasa se retrouvent coincés et réduits presque en esclavage dans leur propre pays, bien que c’est l’argent du trésor public, donc celui de Congolais qui finance cette infrastructure.

  • Bendélé Ekweya té

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