Le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le général-major Peter Chirimwami a succombé l’après-midi de ce vendredi 24 janvier à l’hôpital militaire du Camp Tshatshi à Kinshasa où il a été transféré depuis Goma dans la nuit du jeudi 23 et vendredi 24 janvier, de suite d’une blessure par balle à l’abdomen reçue à Saké, plus de 20Kms du chef-lieu de la province où il était allé encourager les militaires au front et réconforter la population.
Si le communiqué du porte-parole de l’état-major général de l’armée congolaise n’a pas donné de détails hormis la cause du décès à savoir qu’il a succombé à la suite d’une blessure grave par balle reçue la veille sur la ligne de front à l’Est du pays, il apparaît d’après certaines sources qu’il aurait trois hypothèses sur l’origine de la balle qui a atteint mortellement le général Peter Chirimwami.
D’après certaines sources sécuritaires contactées par Scooprdc.net, pris dans une embuscade par les terroristes du M23 appuyés par les militaires rwandais, son garde du corps aurait paniqué pendant les échanges de tirs, et aurait malencontreusement tiré sur le gouverneur entre les côtes et la balle se serait logé dans le ventre. Amené à Goma pour les soins, il est nuitamment transféré à Kinshasa et admis à l’hôpital militaire du Camp Tshatshi où il a succombé l’après-midi de ce vendredi après une intervention chirurgicale. Et le garde du corps présumé coupable serait en ce moment entre les mains de la justice militaire en train d’être auditionné.
D’autres sources confirment que la balle meurtrière serait venu du camp de l’ennemi alors que pour d’autres sources à Goma, le général défunt aurait subi la vendetta des FARDC et Wazalendo qui l’ont accusé de les avoir trahi en donnant par radio leur position à l’ennemi, ce qui a permis la percée du M23 sur les deux fronts actuels. D’après ces dernières sources, la radio qui aurait trahi le général Peter Chirimwami aurait été pris sur un militaire rwandais tué par les militaires FARDC et les Wazelendo. A leur grande surprise, ils auraient entendu à cette radio pris chez l’ennemi le général en communication avec l’armée rwandaise et le M23. Voilà qu’une fois au front, les militaires et Wazalendo lui auraient réglé les comptes à lui et à ses gardes du corps.
Face à la confusion de ces hypothèses speculatives, seule une enquête des experts en balistique pourra dissiper les zones d’ombres qui planent encore sur les véritables circonstances du décès du général-major Peter Chirimwami, mais surtout sur la véritable origine de la balle meurtrière.
Quant à l’armée congolaise, elle a annoncé que des obsèques dignes et officielles seront rendues à cet officier supérieur des FARDC qui a succombé l’arme à la main. Et que le seul moyen de le venger c’est de reconquérir toutes les zones occupées par la coalition M23-AFC-RDF dans l’est de la RDC.