Alors que ça bouillonne à l’Agence congolaise de l’environnement (ACE), Scooprdc a appris que le directeur de cabinet du Chef de l’État, Anthony Nkinzo à travers un courrier frappé du sceau « urgent », a invité tous les administrateurs, le comité de gestion ainsi que les commissaires aux comptes à la présidence de la République pour une séance de travail, ce lundi 20 janvier, avec comme objet, l’évaluation des activités de l’ACE.
Mais rappelons qu’en guerre ouverte contre le Directeur général Delphin Lama, la délégation syndicale de l’ACE avait été reçue le vendredi 10 janvier par le président du Conseil d’administration de cet établissement public, Crispin Ngbundu Malengo qui, après avoir appris le projet d’une grève générale lancée pour le lundi 13 janvier dernier par cette délégation, a essayé de l’étouffer. Question d’apaiser les esprits et rappeler aux délégués l’importance de surseoir leur mouvement annoncé étant donné que l’année ne fait que commencer.
Toutefois, Crispin Ngbundu Malengo a néanmoins reconnu le rôle et le droit des agents à pouvoir revendiquer leur droit. En bon père de famille, le PCA sans vouloir contrer ce mouvement de grève, a fait savoir à ses invités qu’il comprenait très bien leur revendication, mais aussi, il a mis en avant, le fait qu’il devait se tenir une première réunion du Conseil d’administration de l’année 2025 et que parmi les points inscrits à l’ordre du jour, il y aura aussi l’évaluation du cahier de charges par eux remis au Directeur général au mois de juin de l’année passée. Aussi, a-t-il rassuré la délégation syndicale du suivi qu’il a personnellement mené auprès du DG Delphin Lama quant à la situation salariale et sociale des agents et cadres de cette structure étatique.
Tout en reconnaissant les difficultés dont fait face l’Agence depuis une année, le PCA se voulant conciliant, a exhorté la délégation syndicale à mettre un peu d’eau dans leur vin, question de donner la chance à un dialogue social franc, ainsi l’on éviterait de tomber sous le coup d’une sorte d’acharnement contre la personne du DG surtout que l’année ne fait que commencer.
De leur côté, les délégués se sont montrés intransigeants non sans raison, car ils n’ont cessé d’accuser le Directeur Général de ne jamais respecter ses promesses, ni les statuts de l’ACE qui l’oblige à tenir trimestriellement une réunion d’évaluation sur les activités de l’établissement, ainsi que la transmission du rapport financier au bureau du syndicat.
Finalement le PCA a dû clôturer cette rencontre par quelques conseils et a laissé la délégation syndicale libre d’agir dans un sens ou dans un autre.
Malheureusement, le lundi 13 janvier dernier, une grève générale s’est déclenchée pendant que le directeur général Delphin Lama faisait la ronde dans toutes les directions pour se rendre compte de l’effectivité du travail. Hormis le site de royale à la Gombe, toutes les autres directions ont semblé travailler sans atermoiement.
Pour l’instant, les grévistes et les non-grévistes tendent tous leurs oreilles du côté du Palais de la nation où se joue en ce moment l’avenir de cet établissement public.