Maffia patrimoniale : Dourra Mohamed Abdallah veut «indûment» dépouiller le belge Roger Moerenhout

C’est une histoire d’amour qui tourne au vinaigre. Non pas parce que les amoureux ont eu de soucis entre eux, mais parce que la famille de la femme s’est mêlée par avidité pour dépouiller l’époux « étranger » qui a sorti sa fille de la misère, du fruit de son travail de longue haleine.

Le belge Roger Moerenhout, c’est lui la victime innocente qui est trainé en justice par la famille de Dourra Mohamed Abdallah avec qui il a eu deux enfants, Christophe et Eliane. Cette famille tient à le dépouiller du patrimoine acquis pendant leur union.

Dans une copie du Belge tombée sur la table de Scooprdc, il raconte que «La famille de Dourra vivait à Bujumbura, au Burundi, et était proche de ma première épouse. J’avais eu l’occasion de les rencontrer à plusieurs reprises, entre 1968 et 1983. En juin 1983, de passage à Goma, à l’est de la RDC, j’ai croisé Dourra à l’aéroport et elle m’a annoncé avoir fui sa famille et qu’elle était totalement démunie. Je lui ai proposé de descendre à Kinshasa, où je pourrais peut-être lui trouver un emploi. Ainsi, elle m’a rejoint à Kinshasa à fin juillet, et, à fin août, j’ai connu un grave accident de voiture, et je fus rapatrié et hospitalisé à Bruxelles, fin septembre. Elle me signala que si elle restait à Kinshasa, sa famille mettrait tout en œuvre pour la ramener à Bujumbura. Vu mes connaissances à l’époque, j’ai pu lui obtenir un passeport congolais et un visa, pour la Belgique en moins de trois jours ; et ainsi, elle m’y rejoint le 5 octobre 1983. Jusqu’à notre mariage, en janvier 1986, j’ai pu lui obtenir un titre de séjour et une carte de travail, en l’inscrivant comme stagiaire dans ma société Sotrimex, à Diegem».

Toujours dans son récit Roger Moerenhout ajoute que « Notre fils Christophe est né le 22 décembre 1986 et  Dourra sortit pour la première fois de Belgique, en juillet 1987, pour aller présenter son fils à sa famille, à Bujumbura et Kinshasa, où elle resta jusqu’à mi 1988 et repartit à Bruxelles pour accoucher de notre fille Eliane, le 17 novembre 1988. Après avoir installé les enfants en France pour leurs études, Dourra me rejoindra au Congo, en février 2007, et, une fois encore, je lui a proposé de lui donner un coup de main, mais, cette fois, au niveau de l’administration et tout se passait sans problème. Mais cela, sans compter sur l’arrivée des frères de Doura, qui se sont rendus compte de l’importance du patrimoine que j’avais acquis progressivement, depuis mon arrivée au Congo en 1982 ».

Et d’ajouter : « Entre janvier 2002 et juillet 2007, j’ai connu deux graves problèmes de santé, et, vu que deux tumeurs s’étaient développées en peu de temps, non loin de la zone cérébrale, j’ai cru bon pour protéger ma famille, de transférer l’actif et le passif de la société Buromeca (à l’exception des immeubles) vers une nouvelle société New Buromeca, dans laquelle je leur ai donné la majorité. Dès ces instants, ses frères sont parvenus à la convaincre de me chasser de mon poste de gérant et les problèmes commencèrent, sans revenus et dépouillé de mon patrimoine très important à l’époque. Cependant, afin de me dédommager de mon manque à gagner, elle me remit une reconnaissance de dette, soit 10 000 euros à me payer mensuellement, pour un maximum de 1.000.000, mais qui n’a jamais été honorée ».

Bien qu’affaibli par la maladie, Roger Moerenhout a donné tous ces détails nécessaires concernant les origines du problème du patrimoine acquis de ses efforts, espérant que la justice congolaise sera juste pour les départager convenablement, surtout que héritage revient à tous les enfants, pas seulement de Dourra Mohamed Abdallah.

  • Bendélé Ekweya té

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