L’Inspecteur général des finances chef de service, Jules Alingete, devait animer une conférence-débat, ce samedi 21 décembre 2024 à Paris, sur les avancées et défis de l’Inspection générale des finances (IGF) dans la lutte pour l’instauration de la bonne gouvernance publique en RDC. Mais ce grand évènement dont le gendarme financier congolais était le principal orateur et qui devait débuter à 9h00 pour terminer à 16h00, vient être annulé en dernier minute à cause d’une urgence imprévue dans l’agenda de l’IFG Jules Alingete comme l’annonce le communiqué ci-dessous :
Signalons que si elle n’était annulée, cette activité allait voir intervenir l’ambassadeur de la RDC en France, le professeur Emile Ngoy pour le discours d’ouverture, l’exposé de Jules Alingete sur la présentation de l’IGF : rôle, missions et réalisations. Le banquier et lanceur d’alerte, Jean-Jacques Lumumba, devait donner la réponse sur « Lanceurs d’alerte : Comment lever la peur pour mieux combattre la corruption et le détournement ? » alors que le député national français, Carlos Martins Bilongo devait parler du « rôle de la transperce parlementaire dans la prévention des abus financiers : pistes d’action pour la RDC ».
L’ambassadeur de la RDC en France et professeur en économie, Emile Ngoy, devait revenir pour exposer sur : « le rôle des ambassades dans la diplomatie économique et transparence financière : une perspective sur la RDC » et la gouverneure de la province minière du Lualaba, Fifi Masuka, également programmée devait exposer sur « L’Inspection générale des finances comme outil de la bonne gouvernance au niveau provincial ».
Doudou Fwamba, ministre des Finances allait répondre sur « Quelles stratégies pour le gouvernement dans la prévention des détournements dans la chaîne des dépenses publiques ? » tandis que le secrétaire exécutif de la Cellule nationale de renseignements financiers (CENAREF), Adler Kisula, allait dans son exposé revenir sur « Quelle synergie entre l’IGF et la CENAREF pour lutter contre les détournements publics ».
Aussi programmé, député national RDCongolais Guy Mafuta Kabongo, président de la Commission Économie et Finance (ECOFIN) à l’Assemblée nationale, avait la charge d’exposer sur « le contrôle parlementaire des finances publiques et restauration des pratiques de bonne gouvernance : enjeux et perspective » ; et Eric Coquerel, président de la Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale française était classé pour parler de « Mécanismes internationaux pour lutter contre la fuite des capitaux : quelles solutions pour la RDC face à l’évasion des fonds publics ? ».
Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement congolais à son tour, devait plancher sur « Quel rôle les médias peuvent-ils jouer dans la sensibilisation et la dénonciation de la corruption en RDC ? », et le président de la Cour des comptes de la RDC, Jimmy Munganga, était programmé pour exposer sur « Le rôle de la Cour des comptes dans le renforcement de la transparence financière : stratégies et mécanismes de contrôle ».
Et pour terminer, l’orateur principal, l’IGF Jules Alingete Key, allait revenir sur «les défis actuels et perspective d’avenir » avant la série de question-réponses.
Il faut noter que l’IGF a placé l’année 2025 sous le signe de sensibilisation contre la corruption. « Nous devons tous travailler pour améliorer la gouvernance des finances publiques », a exhorté l’IGF Jules Alingete les journalistes congolais dans l’entrevue qu’il a eue avec ces derniers mardi 17 décembre dernier avant de faire savoir : « c’est depuis plus de 10 ans qu’on a jamais récupéré les biens volés de l’Etat. La criminalité financière a des ramifications qu’il nous faut former un réseau engagé dans la lutte contre la corruption ».