Commencés depuis le 09 décembre dernier au siège national du parti Congo Espoir, les travaux de la commission interdisciplinaire chargée de recevoir les propositions des fédérations et de réfléchir sur la question de la révision ou du changement de la Constitution ont pris fin ce samedi 14 décembre 2024. Un rapport détaillé a sanctionné ces dits travaux dont le mérite a également été de recueillir les avis et considérations de la base quant au changement ou à la révision de la constitution. Ce rapport a été remis à l’autorité morale du parti, le sénateur José Mpanda Kabangu, par le SG de Congo Espoir, Bob Ditend.
Dans son mot de circonstance, Maître Baudouin Kabala, président de la commission, a recensé 27 articles à réviser, notamment l’ouverture de la nationalité congolaise aux Congolais d’origine ayant requis une nationalité étrangère, le retour aux deux tours d’élection présidentielle, l’élection du président de la République avec un vice-président, la redevabilité du président de la République devant l’Assemblée nationale à la place du premier ministre, et 8 articles à supprimer, notamment celui qui donne l’existence au sénat.
Prenant la parole, SG Bob Ditend a remercié les membres de la commission présents à Kinshasa et à travers eux, ceux des fédérations qui ont contribué à l’élaboration de ce rapport. Il a par la même occasion, rappelé l’importance de maintenir la réflexion pour le bien-être des citoyens.
Saluant l’initiative, l’initiateur du parti, le sénateur Me José Mpanda Kabangu, a insisté sur le caractère national du débat suscité par le président de la République et s’est dit satisfait de ce rapport qui traduit la volonté du peuple congolais dans sa diversité. Il a jugé à propos que ce dernier soit transmis à la haute autorité de référence, le président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à travers les instances dirigeantes de l’Union sacrée de la Nation.
Avant de clore son speech, le sénateur José Mpanda Kabangu a saisi l’occasion pour inviter la classe politique à dépassionner le débat sur la réforme constitutionnelle car il s’agit de l’intérêt supérieur de la nation qui est au-delà des divergences politiques.