Le débat sur la révision ou le changement de la Constitution créé par le président de la République, Félix Tshisekedi, ne cesse d’être animé dans plusieurs salons politiques, dans les médias et dans les réseaux sociaux.
Au Mouvement des Nationalistes Divergents (MND), parti politique don’t le Prince Kinana est président national, on dit amen sans aucun atermoiement à la démarche du président Tshisekedi et l’on estime que ceux qui s’opposent à cette démarche sont des « analphabètes politiques »
« Étant un État démocratique, nous ne devons pas soutenir l’idée selon laquelle, le peuple souverain a un pouvoir limité. C’est de l’analphabétisme politique. Mais aussi et surtout ne pas dire que le changement de la constitution est anticonstitutionnelle. Sinon, c’est dire clairement que ceux qui l’ont rédigée sont dictateurs, mieux des ‘’Dieux’’, au point de violer le libre arbitre du souverain primaire…Pour clore ce débat, nous sommes d’avis que la Cour constitutionnelle se prononce sur ce sujet en interprétant l’article 5 de la Constitution de 2006 », déclare et suggère Prince Kinana.
Pour le président national du MND, inutile que les contradicteurs qui se disent être opposants s’adonnent aux menaces, et prédisent des guerres car en démocratie, l’unanimité n’existe pas, on se contente du consensus.
« Au moment venu, nous demanderons que la minorité s’incline devant la majorité car c’est le principe sacro-saint de la démocratie. Nous demandons aux sociétaires de l’Union sacrée de s’assumer, qu’ils ne soufflent pas le chaud et le froid en même moment, car cela relève de l’hypocrisie politique », conseille-t-il en égratignant en même temps certains leaders de l’Union sacrée, principalement qui sont dans le présidium.
Prince Kinana et son MND encouragent les institutions à bien vouloir réformer cette constitution, c’est-à-dire la changer et passer à la 4ème République. « Quant au sort du président de la république Félix Tshisekedi Tshilombo, chef de l’Etat, nous demandons aux uns et autres de garder leur calme car c’est au peuple congolais en général d’en décider », conclut-il.