Des sources concordantes et dignes de foi, il nous revient qu’une plainte serait initiée contre quelques agents clés de la compagnie d’aviation Mwant Jet, notamment pour détournement d’avion, rébellion, usurpation des pouvoirs. L’auteure de la plainte, serait, une fois de plus, personne d’autre que madame Gueda Wicht Amani, l’une des actionnaires de cette compagnie.
L’objectif poursuivi par de l’auteure de la plainte, dans ce cadre, serait de paralyser la compagnie et empêcher, voire décourager tous les efforts visant sa relance qui se fait progressivement, sans elle.
N’ayons pas la mémoire courte. Il faut rappeler que madame Gueda Wicht a demandé à deux reprises la dissolution de la compagnie, sans succès. Cette fois-ci, pour mieux réussir son coup, il lui faudrait le concours d’un allié. Comme la fois précédente avec le simulacre de son installation comme gérante statutaire, la plaignante s’appuierait sur quelques complicités au niveau du Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa Matete.
Quel serait le mode opératoire ?
Selon nos sources, le plan serait simple. Suite à la plainte fantaisiste pour détournement d’avion, rébellion, etc., de la part de l’une des associés de la compagnie, le Parquet lancerait directement un avis des recherches ou un mandat d’amener contre certains membres de l’équipe opérationnelle de la compagnie Mwant Jet sans au préalable leur lancer des invitations. Une fois appréhender, ils seraient mis aussitôt sous mandat d’arrêt Provisoire et expédier à la prison de Makala. Et le coup est joué. La compagnie d’aviation se retrouverait ainsi en difficulté. Et la plaignante qui ne jure que sur la mort de la compagnie y verrait un moyen pour saper les efforts et sacrifices consentis par l’Administrateur provisoire et Michaël Yav, associé à 40% dans la compagnie.
Au vu du plan qui serait fomenté, certains observateurs se posent la question de savoir comment la justice est administrée dans cette affaire ? L’associée Gueda Wicht Amani qui n’a pas réussi à flouer l’opinion sur son éventuel retour à la tête de la compagnie comme Gérante statutaire reviendrait avec un autre coup fourré pour reprendre le contrôle à la tête de Mwant Jet. Selon certaines indiscrétions, elle promettrait d’en finir avec cette compagnie qu’elle voudrait voir disparaître.
Et pourtant après avoir laissé la compagnie en situation de quasi-faillite, aujourd’hui, les efforts de l’Administrateur provisoire et de l’associé Michaël Yav permettent à l’entreprise d’envisager son retour progressif dans l’exploitation aérienne.
Force est de constater que l’associée Gueda s’appuierait sur les arrêts RCEA 264 et 277 pour légitimer son installation à la tête de la compagnie. Et pourtant, à la lecture simple desdits arrêts, à aucun endroit, il n’est fait mention d’une quelconque installation de madame Gueda Wicht à la tête de Mwant Jet. Les arrêts se rapportent pourtant à l’annulation de la prorogation du mandat de l’Administrateur provisoire. Comment alors expliquer que le Parquet ne soit pas en mesure de percevoir ce plan caché de cette associée ? Cela ne s’expliquerait que par la complicité dont elle pourrait bénéficier de quelques autorités dans l’appareil judiciaire.
Curieusement, cela intervient quelques temps après les états généraux de la Justice. Quel serait alors, l’avenir de la justice qui est censée élever une nation ? A ce niveau, l’intervention du ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde des sceaux serait salutaire pour mettre fin à ce genre des combines, qui ne font que ternir l’image de la Justice.