Attentif au débat sur la révision ou le changement de la constitution de la République démocratique du Congo, tel qu’envisagé par le président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le parti Politique Congo Espoir, cher au sénateur José Mpanda Kabangu, prend les choses au sérieux et met en place une commission multidisciplinaire ad hoc dont la mission est de mener une réflexion en amont en vue de préparer les différentes options qui seront soumises à la commission annoncée pour 2025 par le président de la République.
La commission ainsi mise en place par le parti Congo Espoir devrait, après avoir relevé les différentes faiblesses contenues dans l’actuelle loi fondamentale, se pencher sur les principales réformes à proposer lors de l’élaboration de la prochaine constitution qui aura le mérite d’inaugurer l’avènement d’une nouvelle forme de gestion en République démocratique du Congo.
Prenant la parole à l’ouverture de ces travaux de haute facture, le Secrétaire général de Congo Espoir, Bob Ditend a exhorté les participants à travailler tout en tenant compte des enjeux majeurs du pays, notamment les défis sécuritaires auxquels ce dernier est confronté depuis des décennies. Il a insisté sur la nécessité de prendre en compte les aspirations profondes du peuple dont la paix, la sécurité, la justice et l’implémentation de la bonne gouvernance.
« Gangrené par les anti valeurs systémique avec tous ses corollaires ; miné par la montée inexorable du tribalisme et la corruption exacerbée par l’application précipitée de la réorganisation administrative des provinces, le pays a besoin d’une nouvelle dynamique de gouvernance à même de la remettre sur les rails. La nouvelle version de la constitution devra donc tenir compte de tous ces aspects de manière à renforcer l’unité et la cohésion nationales », a déclaré Bob Ditend aux participants.
Dans un esprit républicain et un élan patriotique, les participants se sont attelés à imaginer des innovations qui iraient dans le sens de renforcer la souveraineté nationale pour doter le pays des institutions capables de contrer les velléités récurrentes de certains pays voisins qui nourrissent la folle ambition d’occuper illégalement des territoires congolais.