RDC – Secteur minier : Malgré son obstination téméraire à s’accaparer de Kamituga Mining, Namoya Mining, Lugushwa Mining et Banro Congo Mining, Victor Kasongo Shomary débouté partout 

Le patron de Shomka Resources ne désarme pas dans sa lutte acharnée de s’accaparer, comme dans une loterie et sans avoir payé le prix, les sociétés Kamituga Mining, Namoya Mining, Lugushwa Mining et Banro Congo Mining qui font partie de la société Strategos Group LLC.

Déboutée par le Guichet unique de création d’entreprises (GUCE) qui a annulé et radié l’immatriculation modificative ou complémentaire pour absence de justifications et des pièces concordantes de soubassement aux modifications de l’actionnariat des sociétés susvisées en rétablissant par la même occasion l’immatriculation desdites sociétés au statu quo ante, notamment en ce qui concerne l’actionnariat, la direction et le siège social, Victor Kasongo Shomary s’est amené au Tribunal de commerce de Kinshasa-Gombe où il a, le 25 octobre dernier, déposé une requête en référé commercial.

La démarche du numéro 1 de Shomka Resources était d’obtenir de cette juridiction « la cessation des troubles manifestement illicites et la suspension de l’exploitation aurifère des sites de Kamitunga mining S.A, Banron Congo S.A, Lugushwa Mining S.A et  Namoya Mining S.A par la société Strategos Group LLC ». Mais aussi pour que le Tricom de Kinshasa-Gombe dise que « la société Strategos Group LLC n’a pas droit de procéder à l’exploitation aurifère des sites de Kamitunga mining S.A, Banron Congo S.A, Lugushwa Mining S.A et  Namoya Mining S.A, propriété exclusive de de la société Shomka Resources Limited Liability compagny ».

Mais après le procès de cette affaire inscrite sous RC.046, le tribunal a tranché le 18 novembre dernier en faveur la société Strategos Group LLC qui ne n’était même pas atteinte par une notification d’audience et avait accepté de comparaître volontairement, en disant recevables et fondés les moyens d’irrecevabilité soulevés par cette dernière tout en décrétant l’irrecevabilité de l’action de Shomka Resources pour violation de l’article 21 bis al. 3 et 4 de la loi portant création, organisation et fonctionnement des tribunaux de commerce. Et l’ordonnance a été signifiée le 28 novembre au patron de Shomka Resources par Maître Mungumbi Albert, Huissier de justice assermenté, officier public et ministériel près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe. La situation est vérifiable par toute personne intéressée. 

Courbettes chez Vital Kamerhe 

En date du 26 novembre 2024, Victor Kasongo Shomary a saisi le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, à travers une correspondance de 14 pages dans laquelle il se plaint à fond en accusant la société Strategos Group LLC d’exploiter sans qualité ni titre ses concessions d’or sans être inquiétée. Au finish, l’ancien vice-ministre des mines et ancien PDG du CEEC mais aussi ancien DG de Sokimo implore l’implication de V.K dans cette affaire qui contient déjà des décisions judiciaires le déboutant en vue de saper l’image de l’Assemblée Nationale.

« Nous supplions très respectueusement l’Autorité de peser de son poids pour Shomka soit autorisée à reprendre et démarrer la mine de Namoya immédiatement afin de soulager la souffrance des 600 employés et fournisseurs ex-Banro, impayés pas Strategos depuis 2021 », peut-on lire dans la chute de cette correspondance.

Mais du côté de l’accusée Strategos, la lettre de Shomka adressée au président de l’Assemblée nationale, contenant d’ailleurs de nombreuses fautes d’orthographe, est pleine de mensonges. « Shomka ne dit pas pourquoi plus personne ne croit à ce qu’elle fait et à ses forfaitures. Elle fait figurer l’affaire du Tribunal du commerce dans sa lettre sans dire au président de l’Assemblée nationale qu’elle avait déjà perdu ce procès par exemple. Elle cite une plainte déposée au Parquet Général de Kinshasa/Gombe sans avouer que depuis deux semaines, elle esquive la confrontation. Elle dit avoir injecté des millions de USD pour acheter des actions mais elle est incapable d’en fournir la moindre preuve partout où la procédure est menée de manière contradictoire », déclare-t-on dans le camp de Strategos.

Dossier à suivre.

  • Bendélé Ekweya té

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