Lors de la 21ième réunion du Conseil des ministres de vendredi 8 novembre dernier, le président de la République a dit avoir enregistré plusieurs plaintes des compatriotes employés par des expatriés, particulièrement les Indo-pakistanais, les Chinois, les Libanais et autres.
Dans le souci de mettre fin à l’exploitation des employés congolais par leurs employeurs expatriés, Félix Tshisekedi a engagé le ministre de l’Emploi et Travail, par ses services spécialisés, en associant l’Inspection générale des finances (IGF), à initier la mise en place d’un mécanisme de contrôle régulier pour décourager ces abus et faire respecter toute la règlementation de la République démocratique du Congo en matière du travail et veiller à l’application des sanctions prévues. Pour cela, Tshisekedi attend un rapport d’ici fin décembre 2024.
Voilà qui a motivé l’Inspecteur général des finances chef de service, Jules Alingete, à faire le déplacement, ce jeudi 14 novembre, vers le cabinet du ministre de l’emploi et travail Akwakwa Nametu sur demande de ce dernier.
Il était question que le ministère de l’Emploi et du Travail puisse s’activer à fond pour mettre en place une commission qui devra travailler afin d’examiner les conditions de travail des travailleurs congolais engagés par les expatriés. En effet, le contrôle des conditions de travail auprès des expatriés tel que recommandé par le chef de l’État au ministère de l’Emploi et du Travail sera aussi un problème de l’IGF en ce sens que les inspecteurs des finances vont apporter un appui substantiel dans l’exécution de toutes les mesures d’amélioration des conditions de travail dans les établissements et sociétés employant les Congolais.
L’objectif comme le souhaite le président de la République est non seulement d’améliorer la situation de ces employés qui, presque chaque année réclament l’amélioration de leurs conditions de travail et que, leur soit appliqué le nouveau barème de paie notamment dans le secteur du commerce, mais aussi de réprimer toutes les infractions qui seront constatées dans le secteur de l’emploi et du travail, notamment la paie sans aucun bulletin de paie et l’absence d’un contrat de travail dument signé.
« Nous avons réfléchi autour des mécanismes à mettre en place et nous allons évoluer la semaine prochaine et l’autorité prendra une décision de création d’une commission permanente où il y aura toutes les structures qui relèvent d’elle et l’inspection générale des finances va mettre en place un nombre important d’inspecteurs afin de répondre aux attentes du gouvernement », a dit le chef de service à la presse.
L’IGF s’est engagée à accompagner le ministère de l’Emploi et du Travail dans cette lourde tâche qui lui est confiée afin d’aider le gouvernement à améliorer les conditions des travailleurs congolais.