Par François Lendo.
Depuis le dimanche 20 octobre dernier, le groupement Shenga, situé dans le secteur des Ahamba-Mange, territoire de Lodja, est plongé dans un cycle de violence qui a conduit à l’incendie de plusieurs maisons. Ce climat de tension fait suit à un conflit de pouvoir coutumier, exacerbé par la mort récente du chef Daudet Dowo.
Le conflit, qui dure depuis plus d’un an, trouve ses racines dans des rivalités coutumières et des enjeux de succession. Après la disparition de chef Daudet Dowo, une lutte intense pour son héritage s’est engagée. Monsieur Omotomba, un prétendant au titre, tente de s’imposer comme le nouveau chef mais fait face à une forte opposition, notamment de la part de la famille régnante, qui le récuse et conteste sa légitimité.
Les affrontements entre les deux factions ont dégénéré, entraînant des actes de violence qui touchent directement la population civile. Les incendies de maisons témoignent de l’ampleur des tensions et des conséquences dévastatrices de ce conflit sur la vie des habitants. Les familles touchées se trouvent dans une situation précaire, perdant non seulement leur logement mais aussi leurs biens et ressources de subsistance.
Les autorités locales et provinciales sont appelées à intervenir pour mettre fin à cette spirale de violence. La médiation entre les parties en conflit semble être une nécessité urgente pour éviter une aggravation de la situation. Il est essentiel de restaurer le dialogue et de chercher des solutions pacifiques afin de rétablir la paix dans cette partie du Sankuru.
En somme, le groupement Shenga fait face à des défis majeurs, accentués par des ambitions personnelles et des luttes de pouvoir. La communauté espère que des mesures appropriées seront prises pour sécuriser les vies et prévenir d’autres tragédies. La résolution de ce conflit dépendra d’un engagement sincère au dialogue et à la réconciliation.