Le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, Gilbert Kabanda Kurhenga, a ouvert, mercredi 16 octobre 2024, le séminaire de formation et d’informations sur les conflits armés, les pillages des ressources naturelles et les violences extrêmes dans l’Est de la RDC.
113 participants venus des provinces congolaises, de l’Europe et des États-Unis d’Amérique prennent part à ces assises pour diagnostiquer historiquement sur les guerres répétitives dans la partie orientale de la RDC et y proposer des solutions idoines.
« La nation congolaise doit savoir d’où lui viennent notamment les guerres de l’Est. Car les mines, les forêts, toute la belle nature dont Dieu a doté ce pays ne pourront pas être profitables à la population congolaise, à l’Afrique et au monde si cette autre vérité là sur les conflits de l’est n’est pas établie », a fait savoir le ministre de la RSIT, remarquant que pour assurer son développement, le pays a également besoin d’un autre axe de recherche dans le domaine historique entamé ce jour grâce à l’Académie congolaise des Sciences.
Pour lui, ces assises de deux jours constituent une contribution majeure au combat que la République mène contre les agressions de l’est ; une contribution que le séminaire va apporter à la dynamique contre la guerre de l’Est.
« Tous les participants à ce séminaire sont donc invités à savoir qu’ils viennent d’ouvrir un autre front contre cette guerre. Ils vont devoir savoir que cette guerre, lorsqu’ils vont remonter dans l’histoire, n’a pas commencé il y a trente ans, que cette guerre a commencé il y a des siècles, et donc s’il faut la combattre, il faut remonter à l’origine », a recommandé Gilbert Kabanda aux séminaristes, avant de les exhorter : « Je serai heureux lorsque à la conclusion de vos travaux, vous nous amenez, nous membres du gouvernement, vous amenez au Président de la République, votre diagnostic historique. Et par conséquent, votre proposition de thérapeutique découlant de cette identification du mal, car c’est l’élément qui manquait au combat que la République mène ».
Il leur a demandé à dire la vérité, à rétablir la vérité historique sur cette guerre, ce dont la République leur sera reconnaissante.