Déterminé à faire du Portefeuille l’épine dorsale de l’économie nationale, le gouvernement congolais par le biais de son ministre du portefeuille, Jean-Lucien Bussa, s’active à transformer dignement les différentes entreprises publiques afin de répondre aux attentes de la population.
Au cours d’un briefing presse spécial de ce lundi 14 octobre 2024, coanimé par le ministre du Portefeuille et son collègue de la Communication et des médias, Patrick Muyaya, Jean-Lucien Bussa a affirmé que cette transformation doit commencer par une bonne gestion interne des mandataires publics.
Répondant à une série de questions sur la gestion publique des mandataires, le ministre du Portefeuille a souligné que ces mandataires publics doivent être choisis désormais sur base du critérium et de la méritocratie.
« Les recrutements des mandataires dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat se feront désormais en se basant sur la méritocratie. C’est la réponse que le gouvernement a donné pour faire du portefeuille de l’Etat l’épine dorsale de l’économie congolaise », a fait savoir Jean-Lucien Bussa, tout en confirmant que « Il faut replacer les entreprises du Portefeuille de l’Etat au cœur de l’économie ; le patrimoine dont disposent les entreprises est immense, il y a un potentiel qu’il faut explorer et exploiter ».
D’après lui, le seul moyen pour transformer ces entreprises publiques, c’est veiller désormais à leurs performantes afin de générer des recettes significatives. « Les états des lieux effectués dans des entreprises de Portefeuille de l’Etat ont révélé que la majorité des entreprises de l’État manquent de performance », indique-t-il.
Selon Jean-Lucien Bussa, il a été décidé que dans chaque conseil d’administration qu’il y ait obligatoirement au moins une femme. « Il faut au moins une femme dans chaque conseil d’administration publique, c’est désormais une obligation du gouvernement ; il faut veiller au respect de cette réglementation », a-t-il martelé.
Il a par la suite précisé que le gouvernement a décidé que le recrutement des mandataires se fasse sur base d’un critérium.
« Dans le critérium adopté par le gouvernement, il est clair que celui qui veut devenir mandataire public au pays, s’il a un diplôme d’études approfondies, il doit requérir une expérience de 5 ans et avoir occupé une fonction de direction ; s’il est licencié, l’expérience professionnelle requise est de 7 ans ; s’il est gradué, l’expérience requise est de 10 ans, tout en ayant occupé une fonction de direction. S’il est auto formé, l’expérience requise est de 15 ans. Cette fois-ci le gouvernement a décidé que les recrutements se fassent à l’interne, si vous avez 9 membres du Conseil d’administration, le tiers doit provenir de l’entreprise », a fait savoir Jean-Lucien Bussa.
Signalons que le gouvernement congolais compte activer toutes les entreprises publiques devenues faibles. Et en perspective 2025, plusieurs entreprises publiques vont s’accroître tant dans la production que dans les recettes générées, promet-il.