La première assemblée générale du Conseil supérieur de la Cour des comptes, convoquée en session extraordinaire s’est clôturée vendredi 11 octobre 2024 à Fleuve Congo Hôtel, après cinq jours de travail basés essentiellement dans les dossiers relatifs au recrutement des magistrats, à la mise en retraite des magistrats ayant atteint l’âge de 70 ans, la promotion des magistrats et ainsi que la célébration des magistrats mis à la retraite.
A l’occasion, le premier président du Conseil supérieur de la Cour des comptes, Jimmy Munganga, a rappelé aux magistrats la notion de l’éthique et déontologie tout en les exhortant à faire preuve d’intégrité et d’assiduité dans l’exercice de leur mission régalienne.
« Je nous exhorte donc à davantage d’intégrité et d’assiduité dans notre travail de juge financier, dernier rempart dans la protection des deniers publics », a martelé Jimmy Munganga.
Dans la même allure, le président du Conseil supérieur de la Cour des comptes a reconnu ouvertement l’engagement et la confiance que le magistrat suprême a placé en sa personne pour lutter contre toutes les corruptions.
Tout en reconnaissant le digne travail de cette assemblée générale extraordinaire du Conseil supérieur de la Cour des Comptes, il a par la suite promis de transmettre les recommandations de ces assises au président de la République pour une bonne prise en charge.
« Je dois reconnaître ici la pertinence des recommandations formulées et des résolutions arrêtées, lesquelles concernent toutes la carrière des magistrats que nous sommes, ce qui appel dans les jours qui viennent la signature des ordonnances présidentielles sanctionnant les différentes résolutions arrêtées au cours de nos assises », a souligné Jimmy Munganga, avant d’ajouter : « L’objectif que je me suis imposé au cours de mon premier mandat de cinq ans à la tête de la Cour des comptes, c’est de combattre la corruption et toutes les antivaleurs stigmatisées. Avec un effectif actuel de 52 magistrats à la Cour des comptes, le recrutement des magistrats s’impose donc comme une urgence impérieuse pour le bon fonctionnement de la Cour des comptes».