C’est un soi-disant « expert en finances et ressources naturelles », le nommé Michael Yang-tshi Ndong, qui voudrait se faire du buzz, malheureusement du badbuzz, en achetant des espaces dans les journaux pour saper l’image du gendarme financier, Jules Alingete, à travers une dénonciation non fondée de détournement alors que l’opération a été claire comme l’eau du rocher.
« Jules Alingete, Inspecteur Général de Finances, chef de service, se retrouve encore une fois mêlé dans un dossier qui a tout d’un détournement de fonds publics à hauteur d’un peu plus de 70 millions de dollars américains que lui, l’ancien directeur de cabinet du Président Félix Tshisekedi Guylain Nyembo, et d’autres intervenants dans ce dossier se sont partagés, et ce au détriment du pays et du peuple censés bénéficier de fonds et d’infrastructures consécutivement aux négociations avec Tenke Fungurume Mining et à la révision du Contrat Chinois, ce qui a occasionné un immense manque à gagner pour la partie congolaise », insinue le fameux Michael Yang-tshi Ndong. Pire intox de celui que l’on a vite déniché comme un collaborateur de Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances sous Sama I et Sama II !
Mais la vérité est que, le président de la République, Félix Tshisekedi, avait décidé de créer une commission interinstitutionnelle de renégociation du Contrat chinois composée de 262 personnes provenant de différentes structures, notamment la présidence de la République, les services spécialisés de la Présidence (Climat des affaires, APLC, CNS), le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Justice, le ministère des ITPR, le ministère du Budget, le ministère des Finances, le ministère du Commerce extérieur, le ministère des Mines, le ministère des Transports, l’Agence de pilotage du Contrat Chinois, la Gécamines, l’ANR, la CENAREF, la Banque centrale du Congo, la DGI, la DGDA, la DGRAD, l’OCC, le Cadastre minier (CAMI), l’Initiative pour la transparence dans le secteur extractif (ITIE), la Cellule technique de coordination et de planification minière (CTCPM), l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), la SNEL, la RVA, le FONER, la société civile (10 Organisations) et l’Inspection Générale des Finances (IGF).
La décision n° 23/004 du 5 avril 2023 signée de la main du Dircab du président de la République, Guylain Nyembwe à l’époque, a créé cette commission sur instruction du Chef de l’État. En son article 9, la décision a donné droit à tous les 292 participants de bénéficier des jetons de présence.
Après 9 mois des travaux conduits par le Dircab du président de la République et 32 réunions tenues à la présidence de la République, la commission a rendu son rapport au président de la République, faisant état de la récupération de 7 milliards USD pour la RDC.
Au vu du résultat, la haute hiérarchie a ordonné que les jetons de présence à prélever sur les 7 milliards de dollars soient payés à tous les membres pour les 9 mois de travail et 32 réunions tenues.
L’IGF a été choisie pour procéder à ce paiement. Au total, 28 millions de dollars ont été payés à 262 personnes pour le travail abattu durant cette période. Et tout le monde a été payé, y compris les délégués du ministère des Finances via la vice-ministre et 4 Conseillers.
Vouloir mettre tout ça sur le dos de Jules Alingete est un mauvais ciblage de l’ancien argentier par l’entremise de son collaborateur Michael Yang-tshi Ndong, qui se passe tristement pour un « expert en finances et ressources naturelles » en faisant valoir un détournement qui n’en est pas un.
D’où, à l’IGF où l’on est très serein, l’on recommande à Nicolas Kazadi, le mentor de Michael Yang-tshi Ndong, de s’inscrire à l’université pour faire le DEA en vue d’approfondir les Finances publiques et éviter ainsi de manifester les effets du chômage qui le frappe après avoir été au centre du banditisme financier aggravé ces trois dernières années.