Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a tenu une réunion de travail mercredi 18 septembre 2024, avec tous les députés nationaux membres de sa formation politique et ceux issus des partis et regroupements de la mosaïque.
Au cours de cette séance de travail, l’UDPS par le biais de son SG Augustin Kabuya a désigné un comité restreint composé d’une dizaine d’élus nationaux (Daniel Aselo, Eliezer Ntambwe, Crispin Mbindule, Gilbert Kankonde, Guy Mafuta, Eberande Kolongele, Nathan Ilunga, Florent Mapamboli, Jean-Claude Bwanganga, Didier Mundela et Jean-Louis Kalamba) afin de représenter le parti au pouvoir dans l’objectif de rafler le maximum de postes dans les différentes commissions permanentes.
En effet, ce comité a eu pour mission de statuer sur les postes potentiels que l’UDPS et sa mosaïque doivent occuper à l’issue de la constitution des commissions permanentes de l’Assemblée nationale.
Déjà, au nom de la suprématie numérique de 150 élus à la chambre basse du parlement, l’UDPS ne démesure pas ses ambitions gourmandes. Elle compte avec ses alliés arracher sept de dix commissions permanentes, estimant qu’elle pourrait laisser deux commissions aux partenaires de l’Union sacrée et une commission à l’opposition.
L’UDPS et sa mosaïque estiment qu’elles ont beaucoup cédé aux partenaires, allusion faite aux perchoirs de l’Assemblée nationale et du Sénat. Dans le contexte politique actuel où toutes les tares sont mises sur le parti présidentiel, celui-ci veut avoir ainsi le contrôle d’un grand nombre de commissions pour influer sur les décisions de la gouvernance du pays.
Il faut rappeler qu’à l’hémicycle, le gros travail se fait au niveau des commissions permanentes qui sont en réalité, des groupes techniques de travail chargés d’examiner les questions soumises à leur délibération par la plénière ou par le bureau de l’Assemblée nationale. Au moins 40 députés nationaux pourront être affectés dans chacune de dix commissions permanentes que voici :
1. Commission politique, Administrative et juridique (PAJ);
2. Commission économique, financière et contrôle budgétaire (Écofin);
3. Commission sociale et culturelle (SC);
4. Commission relations extérieures (Relex);
5. Commission défense et sécurité (DS);
6. Commission environnement, tourisme, ressources naturelles et développement durable (ETRNDD);
7. Commission aménagement du territoire, infrastructures et nouvelles technologies de l’information et de la communication (ATI-NTIC) ;
8. Commission genre, famille et enfant (GFE);
9. Commission suivi et évaluation de l’exécution des lois, des résolutions des recommandations et des politiques publiques (SE);
10. Commission Droits de l’homme (DH).
Mais face à la ferme revendication de l’UDPS et alliés sur base de leur suprématie numérique de 150 députés, soit un peu près du tiers de 500, certains analystes pensent mathématiquement parlant si l’on tient compte d’au moins 480 députés qui siègent réellement, que l’UDPS et alliés ne devront logiquement qu’avoir trois présidences des commissions sur les 10, tout au plus quatre (500/150).