Avec qui le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire, Me Guy Loando Mboyo, avait-il signé le protocole d’accord pour l’installation de téléphérique à Kinshasa ? Telle était la question de chute de l’article récemment publié par Scoop RDC après la mise au point du patron de Milvest, la firme turque supposée installer ce moyen de transport par câble. (lire l’article de Scooprdc.net : Téléphérique promis mais non offert aux Kinois par Guy Loando : Ce n’était pas un projet de Milvest, précision de Turhan Mildon).
Le média en ligne avait promis de contacter la française Poma, citée par le patron de Milvest pour en savoir plus. Voici la réponse de Poma au mail lui adressé par le directeur général de Scoop RDC :
“Bonjour Monsieur Olenga,
Nous vous remercions pour l’intérêt porté auprès de POMA.
POMA confirme suivre avec la plus grande attention le développement du projet de liaison urbaine par câble à Kinshasa (République Démocratique du Congo). Si POMA a bien été mandaté pour sa réalisation, le chantier n’a pas débuté et nous ne disposons pas pour l’instant de visibilité sur la date de son commencement.
POMA n’a encore reçu aucun paiement en lien avec le projet. Nous sommes en contact avec les autorités locales et la maîtrise d’œuvre pour obtenir plus d’informations et ne pouvons par conséquent commenter plus avant ce sujet à ce stade.
Merci de votre compréhension,
Bien cordialement,
Service Communication POMA”
A analyser cette réponse pratiquement diplomatique, tout analyste comprendrait qu’il y a eu rien de sérieux, mieux du concret dans ce protocole d’accord annoncé avec grande pompe par le minétat Loando pour se faire aduler par les Kinois alors que le transport en commun n’est pas son apanage mais plutôt du ministre ayant les Transports en sa charge.
Fouillant plus loin le dossier, Scoop RDC apprendra que Milvest a été tout simplement approchée par un homme d’affaires kinois avec qui elle travaille dans un autre domaine, pour endosser ce projet. Malheureusement, il a été mal orienté vers un ministère qui ne devait pas le prendre en charge. Et tout porte à croire que Guy Loando l’a accepté par populisme alors qu’il savait que son « téléphérique révolutionnaire » n’était qu’en réalité, qu’un mirage.