«Mieux vaut prévenir que guérir», dit-on ! Dans le souci d’apporter une prévention efficace pour éradiquer cette variole de signe autrement appelée « Monkeypox » qui a pris les allures de l’apparition en 2020 du COVID-19, le gouvernement s’en occupe courageusement avec un fonds débloqué d’urgence.
Plusieurs analyses comparatives ont été faites pour réduire le nombre de contaminés qui ne cessent pas d’augmenter du jour au lendemain à une vitesse de croisière.
Sachant que cette variole de signe aura plus d’opportunités de se croître dans des écoles où il y a beaucoup d’enfants qui auront du mal à respecter les conditions d’hygiènes proposées par le ministère de la santé publique, l’on est obligé, dans ce cas, de considérer les établissements scolaires comme une zone dangereuse mieux placée où cette épidémie pourrait vivre et s’armer afin de mieux massacrer les Congolais. Surtout quand qu’on connait que les conditions scolaires des Congolais ne sont pas hygiéniquement protégées particulièrement pour les élèves qui bénéficient de l’enseignement de base.
Face à cet environnement qui sera propice à la propagation de la maladie, n’est-il pas temps de penser à reporter la rentrée scolaire ? Dans l’angle pris par le gouvernement, celui de la prévention, cette question vaut son pesant d’or. Non sans raison, car la réponse à cette épidémie, rappelle le ministre de la santé publique, Roger Kamba, doit être coordonnée pour améliorer le suivi des contacts.
« Pour surmonter cette crise, nous avons besoin de la solidarité de chacun et de la mobilisation de toutes et de tous », avait-il déclaré dernièrement lors du briefing presse.
Quant aux symptômes liés à cette maladie, l’on cite «la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, les éruptions cutanées».
Avec les différents cas de contamination dans l’ensemble du pays, l’on enregistre plus de 15.664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l’année. C’est quasiment toutes les provinces de la RDC qui sont touchées par ce virus. Bien que selon le ministre de la santé publique, Dr. Roger Kamba, les provinces les plus affectées sont : l’Equateur, le Sud-Kivu, la Tshopo, la Tshuapa, le Sud-Ubangi, le Sankuru et la Mongala.
Il sied de noter que vu la contamination qui augmente, les écoles et les églises peuvent fermer en attendant l’arrivée du vaccin contre cette épidémie.