Lutte contre la corruption et les antivaleurs : Lubaya décote Tshisekedi !

Fiasco, est la perception du député honoraire et ancien gouverneur du Kasaï occidental, Claudel-André Lubaya, de la lutte contre la corruption et les antivaleurs menée par le président de la République Félix Tshisekedi.

Dans un message publié sur son X, celui qui avait battu campagne à la présidentielle de  2018 pour Tshisekedi au détriment de Fayulu au Kasaï central alors qu’il était membre de la coalition Lamuka derrière Moïse Katumbi, constate que six ans après, le constat reste le même, et pire qu’avant. Les discours s’enchaînent mais les actes ne suivent jamais.

« En matière de lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics, le président Tshisekedi fait pire que ce qu’il dénonçait hier au point que le seul progrès notable enregistré à ce jour reste l’impunité absolue ; mieux la caution présidentielle assumée en faveur de personnes soupçonnées de malversations financières. C’est là le plus incontestable et le meilleur résultat de son bilan en la matière. Sortant du devoir de réserve que lui imposent les responsabilités de sa charge, le président de la république interfère de façon intempestive dans les affaires judiciaires en cours au point de désorienter l’opinion publique. Il protège de fait, avec audace, les personnes présumées coupables, alléguant que « des pères de famille ne sauraient être jetés en pâture sur les réseaux sociaux » ! », fait remarquer CAL, allusion faite à la défense assumée par Fatshi récemment dans une interview accordée à Top Congo à Bruxelles,  en faveur de Nicolas Kazadi pourtant poursuivi par la justice dans le dossier des forages.

Pour Lubaya, par ce comportement contraire à la Constitution, à l’honorabilité et à la dignité de sa fonction, Félix Tshisekedi a perdu toute légitimité d’autorité et toute crédibilité pour prétendre mener encore la lutte contre la corruption.

Sans mâcher les mots, l’ancien élu de Kananga tranche : « Son soutien à son ancien ministre des finances l’a complètement discrédité si bien qu’aucun discours ne passera désormais après s’être irrémédiablement compromis », avant de renchérir : « du fait de sa complaisance, il a torpillé les institutions de lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics en érigeant lui-même en obstacle à la bonne gouvernance. Ces institutions sont désormais des coquilles vides. Autant les scandales se multiplient, autant la justice se complaît à jouer la comédie. Des millions et des milliards de dollars américains et de francs congolais sont détournés. Personne n’est ni en prison ni en garde à vue. Ceux qui vont en prison ressortent aussitôt qu’ils y entrent ».

En conclure, celui que les milieux de sécurité appelaient « foudre » à Kananga à  l’époque où il fut gouverneur, note : « l’abandon de la lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics scelle l’échec politique majeur du président Tshisekedi et de son parti, l’UDPS. Et la voie qu’il emprunte donne raison au vieil adage pour illustrer sa démarche, actuellement : « qui protège le voleur, se protège lui-même ». Et aujourd’hui, le peuple n’en pense pas moins ».

  • Bendélé Ekweya té

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