Redynamisée il y a quatre ans par le président de la République Félix Tshisekedi, l’Inspection générale des finances a déjà réalisé des prouesses sous la gestion de Jules Alingete malgré les attaques de toutes parts subies par ce dernier émanant des gestionnaires véreux et autres prédateurs.
Parmi ces prouesses, il y premièrement une distinction par une performance des recettes budgétaires due par quatre facteurs, notamment : les missions d’encadrement et de contrôle (IGF) des Régies Financières de longue durée à travers le territoire national avec notamment comme faits saillants : la suppression des exonérations et exemptions illégales ainsi que d’importants redressements fiscaux ; l’encadrement et au contrôle des Etablissements publics ainsi que des entreprises du portefeuille ayant mis en exergue parmi les critères de bonne gouvernance, le paiement par ces derniers des impôts et droits du trésor public aux échéances légales ainsi que l’utilisation efficiente des produits de la parafiscalité gérée par ces organismes ; la surveillance du compte général du trésor ; et la fiscalisation des tous les prestataires et autres fournisseurs bénéficiaires des décaissements du trésor public et des entreprises et établissements publics, ainsi que des provinces.
Deuxièmement, le Budget de l’Etat a connu un net accroissement en 2021, 2022, 2023 et 2024. Et troisièmement la gestion des dépenses a donné lieu à une discipline en ce qui concerne le principe de gestion « base caisse » particulièrement depuis la mise en place du suivi du Compte général du trésor.
Comme quatrième prouesse, on note l’implémentation d’une gestion transparente et efficace notamment par l’instauration et l’élaboration obligatoires des outils de gestion prévisionnelle (plan de trésorerie, plan de décaissement, budget annuel, etc.).
La cinquième mention de distinction de l’IGF est l’amélioration de la trésorerie des entreprises et établissements publics grâce notamment à une économie de dépenses projetées mais non validées par l’IGF de plus de 1,6 milliards USD de juin 2023 à décembre 2023.
Sixièmement, il y a aussi les arriérés des salaires qui ont été apurés dans la quasi-totalité de ces entités à tel point que les conflits sociaux et la fréquence des grèves ont cédé le pas à un climat de sérénité.
Autre moisson considérée comme septième prouesse de l’IGF c’est la production par la trésorerie des entreprises et établissements publics ainsi que celle des provinces et des Entités territoriales décentralisées, des effets positifs grâce à l’apurement des arriérés des salaires du personnel de ces organismes.
Le huitième exploit de l’IGF c’est la mise en accusation des mandataires auteurs des malversations financières qui a restauré la peur du gendarme dans la gestion de la chose publique.
La révision du Contrat chinois comme neuvième dividende à l’actif de l’IGF a induit un financement exceptionnel de plus de 7 milliards USD destinés à la construction des infrastructures routières et autres.
Comme dixième prouesse, notez que des économies de dépenses ont été réalisées concernant notamment les crédits de TVA à rembourser aux entreprises minières et l’annulation des contrats de production de la carte d’identité nationale.
Enfin, la onzième prouesse de l’IFG en quatre ans de redynamisation a été le lancement de grands travaux d’infrastructures sur base des ressources propres de l’Etat, la relance progressive de la croissance économique et la reconquête progressive de la crédibilité internationale de la République démocratique du Congo en matière de la lutte contre la corruption.