Crise à l’UDPS : Le très aigri André Mbata recadré par Peter Kazadi et Daniel Aselo

Alors que le directeur général de Scoop RDC avait rendez-vous avec le Secrétaire général de l’UDPS et que ce dernier le recevait, c’est un André Mbata qu’il avait vu, assis tout petit sous la paillotte dans la résidence d’Augustin Kabuya, attendant une audience après la chute de Jean-Marc Kabund qu’il remplacera plus tard au bureau de l’Assemblée, qui se rebelle aujourd’hui contre son bienfaiteur (Kabuya), tout simplement parce qu’il n’a pas rempilé.  

C’est ce professeur aigri et ingrat aligné derrière les frondeurs que les anciens vice-premiers ministres, ministres de l’Intérieur recadrent face à son comportement qui ne reflète pas la valeur de ses diplômes.

En effet, en réaction au message d’André Mbata selon lequel « la Convention démocratique du parti (CDP) a décidé de déchoir un despote… » envoyé dans leur groupe Whatsapp, Peter Kazadi écrit : « Etonnant qu’un professeur des universités de votre trempe soit aussi aveuglé par la haine et l’envie au point de perdre toute lucidité face à l’illégalité manifeste ! Je me demande si vous avez lu les statuts et règlement intérieur de l’UDPS avant de vous lancer dans cette aventure qui n’a fait que discréditer davantage notre parti. Ce que je sais est qu’il s’agit d’un coup d’épée dans l’eau car cette entreprise ne prospérera pas ».

Quant à Daniel Aselo, il qualifie d’abord les assises d’hier dimanche de la CDP de théâtre et estime le professeur André Mbata qui les a rejoints à l’UDPS (Ndlr : après avoir quitté l’UNC de Vital Kamerhe), n’a pas lu les textes qui régissent l’organisation et le fonctionnement de l’UDPS. Ci-dessous sa réaction :   

SCIENCE SANS CONSCIENCE N’EST QUE RUINE DE L’AME

Mes chers collègues, les diplômes que nous obtenons à l’Université ne suffisent pas pour nous rendre utiles dans la société. Encore faudra-t-il y ajouter une dose d’honnêteté, du sérieux, d’amour du prochain, du respect et de la considération de nos semblables ainsi que de l’humilité.

Lorsque Kabuya nous propose ou nous soutient pour aller travailler dans les institutions de la République, il est Bon dirigeant. Quand les portes du pouvoir nous sont fermées, il devient l’homme à abattre, piètre dirigeant comme le dit le Professeur André Mbata.

Avec le théâtre de ce dimanche, je me fais la conviction que, au-delà de la haine, de la jalousie et des frustrations, nombreux sont ceux des cadres qui nous ont rejoints au Parti et qui n’ont jamais consacré une seule minute de leur vie pour lire les textes qui régissent l’organisation et le fonctionnement de notre Parti, l’UDPS. En effet, comment un cadre du parti, un bon intellectuel qui sait qu’il existe des statuts, un Règlement Intérieur, des Recommandations et des Résolutions issus du Congrès du Parti, peut-il se donner la peine d’aller répondre à l’invitation lancée par un Nakuet dépourvu de qualité requise pour une CDP manifestement irrégulière ? 

Il est désormais claire que, s’estimant en position de force, les défenseurs de la thèse de l’article 26 des statuts du parti, qui ont contesté le Mandat Spécial signé en 2019 par le Président Fatshi, ont décidé de tout remettre en cause, rejetant tous les textes du  Parti afin d’exiger le départ de SG Augustin Kabuya. Peine perdue.

Étant donné que par l’Acte de ce dimanche le groupe dissident vient de franchir la ligne rouge malgré les instructions venues de la haute autorité de référence de l’UDPS, le SG Kabuya est admis de faire rapport de l’évolution de cette situation et de tirer les conséquences qui composent, notamment le réaménagement, à tous les niveaux, des décisions relatives aux structures de fonctionnement du Parti pour envisager la bonne tenue d’une CDP régulièrement constituée et convoquée suivant les dispositions pertinentes des statuts du Parti.

L’histoire ne fait que se répéter à l’UDPS. Rien de nouveau donc. Il y a à garder espoir que nos collègues partis volontairement de l’exécutif ne se gêneront pas de nous revenir. Frustrations et manipulations sont les repas de la politique.

  • Bendélé Ekweya té

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