Violence entre militants de l’UDPS au Palais du peuple : Claudel Lubaya appelle à l’application ferme et l’intransigeante de la loi

Incroyable mais vrai, le hall du Palais du peuple, siège du Parlement (Assemblée nationale et Sénat) a été ce mardi 06 août 2024, un ring pour les militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel au pouvoir. Les anti et pro secrétaire général Augustin Kabuya se sont affrontés sans aucun gêne, cassant vitres et emportant des chaises et autres biens de trouver dans le hall. Acte qui a plongé et rebellé tout Congolais consciencieux et respectueux de l’inviolabilité des institutions de la République. C’est le cas de l’ancien gouverneur du Kasaï occidental et trois fois député national, Claudel-André Lubaya en séjour actuellement aux Etats-Unis pour raison d’études.

Sur son compte X, c’est un Lubaya qui s’oppose à toute forme d’anarchie érigée par les militants de l’UDPS ne donnent l’apparence de n’avoir plus le cerveau dans la caboche.

« Constitution   Article 190 : ‘’Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, para-militaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée’’.

Je rappelle aux ministres ayant respectivement l’ordre public et la justice dans leurs attributions que ce jour, ce n’est pas le Palais du peuple, siège du parlement qui a été saccagé, c’est la République et ses symboles qui sont vandalisés par une association privée, fut-elle parti au pouvoir. Face à ces violences répétitives de la part de l’UDPS, parti politique mieux identifié; violences qui défient les institutions établies, la République devra, pour son honneur, se montrer à la fois ferme et intransigeante dans l’application de la loi. Le chaos instauré depuis quelques jours par l’UDPS et ses milices appelle de la part de tous, à un sursaut républicain pour ne pas laisser le Congo s’enfoncer dans l’anarchie », a-t-il écrit sur son X.

Post qui a reçu beaucoup de réactions critiques des internautes vis-à-vis de ce parti que d’aucuns appellent déjà « Idée peste ». La critique de gestion et de la bonne gouvernance était très aisée pendant plus de trente ans à l’UDPS face aux régimes précédents. Mais une fois au pouvoir, ce parti démontre chaque jour ses limites à bien diriger le pays et fait la honte. Il y a de quoi que feu Etienne Tshisekedi retourne mille fois dans sa tombe et coule les larmes. Malheureusement, il ne peut plus y sortir.  

  • Bendélé Ekweya té

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