Incident aux alentours de GLM de Kabila : Olive Lembe fait de la récupération politiciennement frauduleuse !

Habituée à l’exhibitionnisme pour faire croire au monde qu’elle est harmonieusement en couple avec Joseph Kabila même si ce dernier la boude à tout moment, Olive Lembe a cogné à la  bordure ce mercredi 31 juillet 2024 à tel point que toute la petite compassion que l’on pouvait avoir envers elle s’est vite effritée.

En effet, devant la caméra, l’ex-première dame a prétendu que les éléments de la  force du progrès que l’on assimile à une milice de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti au pouvoir, qui étaient dans le parage de sa résidence de GLM à la Gombe pour autre chose, étaient envoyés pour la liquider physiquement. Une occasion pour elle de déverser toute sa frustration d’avoir quitté le lait très tôt au Palais de la nation, chargeant sans aucune retenue tantôt le régime, tantôt l’ancien vice-premier ministre, ministre de la Défense nationale Jean-Pierre Bemba, actuellement VPM de Transports, voies de communication et de désenclavement.

Mais après recoupements de faits, il s’avère que dans la mi-journée de ce mercredi 31 juillet, quelques jeunes gens identifiés comme étant de la « force du progrès », un groupe de pression hétéroclite, visiblement composé de jeunes, qui de fois est décrié de par ses agissements brutaux, se sont retrouvé dans le périmètre de la résidence de Joseph Kabila car, selon certains témoins, appelés par l’un de leur, pour s’opposer à un déguerpissement qui concernait un certain Kamul Inter en faveur d’un sujet juif. Malheureusement, les policiers commis à la garde de la résidence de l’ancien président de la République, pris de panique devant ce groupe de jeunes à la réputation sulfureuse, ont commencé à tirer, pensant que ces jeunes, identifiés comme un groupe de soutien au parti présidentiel UDPS, venaient vers GLM. Ce qui n’était pas du tout le cas.

Mais lorsque madame Marie Olive Lembe, épouse de Joseph Kabila prend la parole publiquement dans son exhibitionnisme légendaire, elle s’attaque aux autorités en citant nommément le vice-premier ministre Jean-Pierre Bemba, raccordant sa pseudo prière à Dieu, dans un langage méprisant envers les autres, comme pour montrer aux Congolais que la RDC était leur bien privé que son mari a cédé par bonne foi ou par magnanimité de son cœur. Elle va jusqu’à insinuer que grâce à son mari, certaines autorités, allusion faite à Tshisekedi, ont pu porter des vestes qu’elles n’avaient jamais portées dans leur vie. Un orgueil qui énerve plus d’un Congolais quand on sait comment son mari est arrivé à Kinshasa en botte de kadogo et que sa première veste il l’aurait enfilée à l’occasion de sa prestation de serment en janvier 2001 après la mort de son prétendu père Laurent-Désiré Kabila, alors que les photos de Félix Tshisekedi le montrent déjà à l’âge de sept ans en costume avec ses frères à côté de leur père Etienne Tshisekedi. Quant à Jean-Pierre Bemba, il est né la cuillère du lait dans la bouche. Donc, Kabila n’a appris à personne comment porter la veste parce que lui-même ne s’est jamais correctement habillé.

Autre chose étonnante c’est lorsque Marie Olive Lembe se bombe la poitrine en parlant de GLM comme leur résidence. Seuls les Congolais nés après 1990 pourront croire à cette version. Car en effet, cette villa située au croisement des avenues Ouganda, des cliniques et Uvira à la Gombe, et appelée arbitrairement GLM parce qu’elle se trouve à côté de l’immeuble du Groupe Litho Moboti (GLM), est une résidence construite pendant la deuxième république à l’époque du Zaïre, et elle servait de résidence aux premiers commissaires d’État (1er ministres). Les N’singa Udju,  Mpinga Kasenda pour ne citer que ceux-là y ont résidé pour les fonctions de commissaire d’Etat qu’ils occupaient. Alors, « l’épouse » de Joseph Kabila peut-elle dire aux Congolais quand et dans quelle condition cette résidence est devenue propriété de son « tendre époux » comme elle aime l’appeler même si ce dernier est indifférent de cet amour ? Et si l’on interrogeait l’article 98 de la Constitution, cette résidence est-elle un bien acquis en bonne et due forme ?

Autre bordure cognée par la femme de Kabila, c’est lorsque dans sa frustration elle cite nommément Jean-Pierre Bemba comme la cause du risque que elle et son mari courent pour leur sécurité, car c’est lui à l’époque VPM à la défense qui  aurait autorisé la destruction du périmètre de sécurité entourant leur résidence. Marie Olive Lembe peut-elle montrer l’image d’une résidence d’un ancien président en Afrique ou ailleurs, ayant aliéné tout un rond-point et des avenues entières s’y trouvant au nom d’une pseudo sécurité ? Tshisekedi qui est président de la République en fonction, a fait ouvrir le passage longtemps fermé devant le Palais de la nation, son bureau de travail, et derrière le Palais de marbre, qui en est mort ?

« Maman wa Roho » devrait savoir la fermer pour ne pas remuer dans la plaie en voie de cicatrisation et faire envoler le peu de compassion que les Congolais peuvent avoir envers elle et son mari qui, du reste, a opté pour le silence et l’indifférence, attitude qui l’épargne des critiques.

  • Bendélé Ekweya té

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