L’inspecteur général des finances coordonnateur, Herman Iyeleza, n’est pas resté de marbre face aux attaques ces derniers temps dirigées personnellement contre Jules Alingete, Inspecteur général des finances chef de service.
En effet, selon ce haut cadre de l’Inspection générale des finances (IGF), ces attaques émanant de personnes impliquées dans la prédation et les détournements des deniers publics, ne visent qu’à décourager le travail de l’IGF et décrédibiliser ses exploits réalisés évidemment en matière de lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics.
« Aujourd’hui on croit qu’on s’attaque à son animateur principal (Ndlr : Jules Alingete) alors que consciemment on sait que c’est faux. C’est une étape pour aller après s’attaquer au service parce que on dit ok, qu’ils rentrent là où ils étaient. C’est pour cela que nous pensons que nous devons fustiger cela. Nous savons d’où nous venons dans ce pays, nous savons tout ce que nous avons fait sous la poussée du président de la République pour quitter ce domaine de corruption. On ne peut pas accepter ce genre de campagne là », a déclaré l’IGF-C Hermann Iyeleza lors de la deuxième journée scientifique des inspecteurs de finances, organisée jeudi 25 juillet dernier par le Syndicat des inspecteurs des finances (SIF).
Herman Iyeleza n’a pas manqué d’élaguer les zones d’ombre au sujet du combat que mène l’IGF et recadrer ceux qui pensent à tort que dénoncer tout le temps les détournements c’est fragiliser le régime du président Tshisekedi.
« Nous savons que les détournements ont toujours existé. Nous, nous disons que c’est l’impunité qui diminue, et ce n’est pas la même chose. On ne dit pas qu’on vole de plus en plus, on dit qu’on combat de plus en plus le vol. donc, c’est quelque chose qu’on doit soutenir et à travers des résultats qui ont été résumés à travers un production scientifique, on doit donner un contenu pour que cette vision, ce travail persiste », a-t-il précisé.
Signalons que ces derniers mois, l’IFG-CS Jules Alingete est la cible des attaques dont les observateurs avertis estiment provenir des officines des prédateurs financiers et qui visent à rendre fragile, non seulement son numéro 1, mais l’ensemble de l’Inspection générale des finances.