Dans chaque société, il y a de personnes sages qui, devant n’importe quelle gravité de la situation, l’analysent froidement, sans passion ni émotion pour trouver un compromis. C’est le cas du professeur Isaac Jean-Claude Tshilumbayi Musawu, premier vice-président de l’Assemblée nationale qui ne veut pas que la case UDPS brûle et se consume.
Ainsi, sous son initiative, il s’est tenue dimanche 21 juillet 2024 au Collège Boboto à Kinshasa, une réunion pour la résolution de la crise qui secoue le parti présidentiel ces dernières semaines. Cette réunion a mis autour de la table les députés nationaux et les sénateurs, membres du parti et ceux de la mosaïque.
Sous la direction du professeur Isaac Jean-Claude Tshilumbayi, cette rencontre s’est avérée une véritable tribune de libre expression populaire. Ce qui a permis à tous les élus participants d’échanger à cœur ouvert et sans langues du bois sur la situation qui prévaut actuellement au sein de la famille politique du chef de l’État notamment les questions brillantes qui divisent les différents cadres et militants.
Sans être dans la démarche que savoir qui a raison et qui a tort, les parlementaires UDPS ont estimé les points de divergence qui divisent le camp SG Kabuya et le camp Eteni Longondo ne doivent être résolus que par la voie du dialogue selon l’adage qui dit que les linges sales se lavent en famille. Pour ce faire, après débats houleux entre élus, les parlementaires UDPS se sont convenus sur un bon nombre des solutions qui rentrent dans le cadre de résolutions et recommandations formulées à l’intention des parties en conflit.
Parmi les conclusions de cette réunion de crise figurent principalement trois résolutions adoptées à l’unanimité. Il s’agit de la mise en place séance tenante, d’une commission des bons offices chargée de rencontrer dans trois jours les différentes parties en conflit. Il a été aussi décidé de la préparation des conditions requises pour la convocation d’une nouvelle rencontre de la Convention démocratique du parti (CDP) qui réunit les élus et dignitaires. Enfin, les participants à cette rencontre de crise ont appelé les deux parties à la retenue. Autrement dit, les deux groupes en conflit sont interdits de se livrer à une guerre médiatique et à toutes autres formes d’actes qui troublent la quiétude en mettant à la place publique leur contentieux.
Il faut noter que la députée national Clotilde Kapinga et le sénateur Jules Lodi ont été respectivement désignés en qualité de président et rapporteur de ladite commission à l’issue de cette réunion de crise, afin de mener à bon port la mission de bons offices et veiller au strict respect des recommandations formulées aux parties querelleuses.