Le 15 juillet dernier, l’Agence de pilotage de coordination et de suivi des conventions de collaboration (APCSC), ex-Bureau de Coordination et de Suivi du Programme Sino-Congolais (BCPSC), a signé un protocole d’accord avec le Comité stratégique de supervision du projet d’extension de la ville de Kinshasa (CSSPEVK) pour le début « imminent » du projet d’extension de la nouvelle ville de Kinshasa, peut-on lire laconiquement sur le compte X de CSSPEVK.
Le projet d’extension de la ville de Kinshasa concerne entre autres la construction de Kitoko nouvelle ville ou Kitoko city, qui se veut une vitrine de la mobilité verte dans la compétition des métropoles Africaines, selon l’exposé qui avait été fait à l’Expo Béton 2021. C’est donc une impulsion, mieux une initiative du président de la République, un leadership coordonné avec les ministères de l’Urbanisme, Aménagement du territoire, Affaires foncières, Finances et la ville de Kinshasa pour construire une « ville intelligente » à 20 Kms à l’est de Kinshasa.
D’après la maquette conceptionnelle, Kitoko city devrait avoir une cité ministérielle où la majorité des bureaux des institutions étatiques installés à la Gombe devaient être délocalisés et des logements des particuliers, notamment la cité de la diaspora. Le fonds d’amorçage de la construction devait provenir du Gouvernement congolais avant d’aller dans le partenariat public-privé. Et les informations de source sûre parvenues à Scooprdc.net, font état du déboursement par le Trésor public de 8 millions USD au soir du gouvernement Sama Lukonde II pour le début des travaux. Mais seulement, cet argent s’est volatilisé, apprend-on au média en ligne, entre le bureau du comptable principal de la primature et celui de directeur de cabinet de l’ancien premier ministre Sama Lukonde.
Toujours selon les indiscrétions parvenues au média en ligne, la supervision de ce projet de construction de Kitoko city qui était initialement confiée au ministère de l’Urbanisme et habitat a été « ravie » à Pius Muabilu, à l’époque ministre d’Etat à ce ministère de l’Urbanisme et habitat pour être octroyée à une société encore « sous mallette » qui aurait des accointances avec un membre de la famille du chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Cet argent qui serait sorti au nom de cette nébuleuse société, n’est jamais arrivé à destination. Du coup, l’on incrimine l’ancien argentier Nicolas Kazadi, l’ancien premier ministre Sama Lukonde et ce membre de la famille du président Tshisekedi d’être dans ce rapt financier au détriment du Trésor public, profitant de l’expédition des affaires courantes du Gouvernement pour opérer leur coup et ne pas laisser les traces. Ce qui n’a pas correctement fonctionné d’autant plus qu’il y a eu fuite parvenue à Scooprdc.net.
A l’Inspection générale des finances d’ouvrir une enquête pour dire aux Congolais la destination exacte de ces 8 millions USD sortis du Trésor public mais apparemment volatilisés sans accomplir la tâche pour laquelle ils ont été décaissés. Dossier à suivre !