Agro-industrie : La DG Monique Gieskes inaugure un nouveau laboratoire à Kinshasa pour assurer la qualité et la conformité des produits de PHC

Dans l’objectif d’assurer la qualité et la conformité de ses produits, la société Plantations et Huileries du Congo (PHC)  par le biais de sa Direction générale dirigée par madame  Monique Gieskes, a procédé à l’inauguration, ce jeudi 18 juillet 2024, de son  nouveau laboratoire de l’huile de palme et l’huile palmiste à  Kinshasa.

En effet, ce laboratoire entièrement financé et équipé par PHC, permettra de détecter et de corriger rapidement les non-conformités, assurant ainsi que les produits respectent les normes rigoureuses du marché.

Cette initiative de la Direction générale du PHC témoigne de l’engagement de l’entreprise envers l’innovation, la transparence et le développement durable.

Dans cette optique, PHC confirme sa détermination à offrir au peuple congolais des produits de haute qualité, certifiés et conformes aux exigences et réglementations en vigueur, assurant ainsi une satisfaction totale.

Au cours de cette cérémonie inaugurale, la DG de PHC, Monique Gieskes a déclaré que « l’ouverture de ce nouveau laboratoire de contrôle qualité est une étape importante pour PHC. Nous sommes résolus à garantir la sécurité et la qualité de nos produits pour le peuple congolais, notre principal consommateur. Ce laboratoire nous permettra de renforcer notre processus de contrôle d’innover et de rester à la pointe de la technologie dans notre secteur ».

Pour le  Directeur Technique de PHC, Monsieur Paulin Ndedi, il a confirmé  l’augmentation de 20% des productions de PHC par an au cours des trois dernières années.

« Grâce à l’investissement de Kuramo Capital Management, notre actionnaire majoritaire, et sous le leadership d’une équipe entièrement congolaise dirigée par Madame Monique Gieskes depuis 2021, depuis lors, PHC a connu une croissance impressionnante. Notre production a augmenté de 20 % par an au cours des trois dernières années. De plus, PHC est devenu un pilier économique essentiel dans les provinces de la Tshopo, de la Mongala et de l’Équateur, avec un effectif passant de 7.500 à 10.000 employés entre 2021 et 2024, tout en améliorant les conditions de travail de nos employés», a indiqué le Directeur technique. 

Et Paulin Ndedi d’ajouter : « Cette croissance est le résultat de la mise en place de procédures opérationnelles standards dans nos plantations et nos usines et l’inauguration de ce laboratoire aujourd’hui marque une étape cruciale dans notre quête incessante d’excellence et d’innovation. Cette situation de croissance encourageante nous oblige par conséquent à nous assurer du maintien d’une qualité irréprochable de nos huiles, d’où la mise en place de ce nouveau laboratoire moderne et équipé du matériel nécessaire ».

Mais pourquoi un laboratoire à Kinshasa alors que toutes les  usines sont déjà équipées de laboratoires ? 

Face à cette question, le représentant du professeur Bokanga précise que « Les huiles de PHC sont vendues à Kinshasa après un parcours entre 850 et 1500  kilomètres sur le fleuve Congo. La qualité de nos huiles est certifiée excellente lorsqu’elles quittent nos usines, mais elles peuvent subir une contamination au cours de ce long voyage vers Kinshasa. Il était donc nécessaire de mettre en place à Kinshasa un laboratoire de contrôle-qualité pour vérifier la qualité de nos huiles à l’arrivée».

Il souligne par ailleurs que « le laboratoire de Kinshasa servira à évaluer la fiabilité des résultats des analyses faites par les laboratoires de nos usines, en organisant périodiquement des tests de comparaison inter laboratoires qui consistent à faire tester les mêmes échantillons par chaque laboratoire des usines et à comparer les résultats obtenus ».

Et de conclure que « les laboratoires de nos usines ont été équipés des mêmes instruments analytiques que ceux que vous allez voir à l’intérieur de ce laboratoire de contrôle-qualité. Les analyses du taux d’acidité se feront par titrateur automatique pouvant être raccordé à un ordinateur  pour la gestion des résultats de l’analyse. Le tritrateur automatique réduit considérablement les risques d’erreur liés à la manipulation par le technicien ».

  • Bendélé Ekweya té

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