Le projet Maï-Ndombe REDD+, mis en place par la société Era Congo/Wildlife Works Carbon, enregistre des avancées significatives dans son processus de vente des crédits carbones. Lors d’un voyage de presse effectué dans la province de Mai-Ndombe, du 28 mai au 03 juin 2024, des professionnels des médias ont palpé du doigt les réalisations du projet REDD+ piloté par Era Congo, filiale du géant américain réputé dans la vente du crédit carbone forestier. Dans cette province forestière de la RDC présentée comme terre d’avenir, les journalistes ont commencé leur visite de terrain par le village Lobeke dans la zone sud du projet.
Dans ce coin de la province, la construction du bâtiment scolaire s’est illustrée en preuve tangible des bénéfices tirés de la vente du crédit carbone au profit de communautés locales.
Après cette étape, les cameras étaient braquées sur Patambalu, un autre village qui a bénéficié de la construction d’une école moderne. Sur ce site, l’équipe des journalistes a visité aussi le champ d’expérimentation de manioc « Obama », une variété très prisée avec de nombreux avantages dans la productivité agricole. Cette première journée a eu pour point de chute le centre hospitalier Ibali, une infrastructure moderne sur laquelle se fonde l’espoir de toute la communauté pour la prise en charge médicale.
Au deuxième jour, la délégation des journalistes a consacré son travail dans le secteur Basengele sur la visite de la canardière à Nselenge et des écoles. Ce même exercice a aussi été fait à Mpili où outre l’école, les regards des journalistes étaient focalisés sur la plantation des palmiers nains cultivés sur 4 hectares. Et dans le village voisin de Mbwenzey, l’attention était portée sur les étangs et l’école.
Sur terrain, des journalistes sont allés aussi à la rencontre des populations autochtones pygmées à Ikita. Ce village qui abrite la toute première école moderne depuis son existence, connu pour son mode de vie exceptionnel, est très bénéfique dans la préservation des écosystèmes. Ces populations autochtones pygmées sont aussi en voie de sédentariser leur agriculture. Ceci à travers le premier champ d’expérimentation encadré par les agronomes de la société Era Congo. Cette attention portée sur les activités au profit des communautés locales s’est étendue aussi sur l’apiculture avec l’installation des ruches pour la production du miel dans ce village.
Loombe, un autre village de la concession en voie de transformation d’un village agricole. Ici, les étangs, l’enclos des bêtes, l’école et autres activités ont été visités. Cette aventure sur le lac a été aussi alimentée par la visite des cages flottantes d’élevages des poissons sur la rivière Mpongoboli, une première expérience qui donne déjà des signaux verts….
Notons qu’avec une superficie forestière de près de 155 millions d’hectares, la RDC, détient près de 60 pourcent des forêts du bassin du Congo. Une détention écologique qui fait d’elle le deuxième plus grand massif forestier tropical au monde. Ce dernier rempart joue un rôle important dans l’équilibre de la biosphère tant au niveau international, national et même local, avec un impact sur le développement socio-économique de sa population.
Fort de ces atouts écologiques, la RDC a voulu démontrer son engagement à continuer à assurer une gestion rationnelle et durable de son patrimoine forestier par des réalisations concrètes, notamment un bon instrument sur la politique forestière, une des recommandations contenues dans la feuille de route après l’organisation des états généraux des forêts en mois de janvier 2024 à Kinshasa. A ceci, s’associe plusieurs documents clés, dont le « Document de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté » et l’Agenda prioritaire des réformes du secteur forestier » ainsi que plusieurs initiatives mises en place notamment l’adoption du Code forestier en 2002, la mise en place d’un moratoire sur l’octroi de nouvelles concessions forestières et aussi la revue légale des titres des concessions forestières qui ont permis de vérifier la légalité des concessions et titres.
Eu égard de ce qui précède, la RDC s’est engagée, depuis 2009, dans la mise en œuvre de l’Approche REDD comme mécanisme visant à promouvoir le développement durable et la lutte contre la pauvreté.
Cet engagement a dicté la création de la coordination nationale REDD (CN –REDD pour bien mettre en action et assurer une coordination technique et stratégique de l’approche, sous la supervision de la Direction de Développement Durable) du ministère d’Etat en charge de l’environnement et développement durable. C’est dans cette optique que se joint la société Ecosystemes restoration associates Era Congo filiale de Wildlife Works avec son modèle de business vert axé sur la conservation avec comme finalité la vente des crédits Carbonne.
Ce géant mondial a donné le ton à travers l’implémentation du projet redd+ Mai-Ndombe depuis 2009. Sur une étendue de près de 300 milles hectares, cette société qui y est pour un développement a la base place les droits des communautés au centre de tout.
La société Ecosystemes restoration associates Congo (ERA-Congo) une des filiale de la société wildlife Works s’est décidée d’apporter des solutions basées sur la nature tel que souhaitée par plus d’un afin d’apporter des réponses aux besoins de cette population, et dans ce cas précis ERA-CONGO opte pour la conservation des écosystèmes forestiers comme étant une réponse efficace. Une approche qui s’illustre par la compensation des efforts déployés dans ce domaine de la conservation afin d’établir la quantification de CO2 séquestré par la végétation. Les bénéfices de la vente du crédit carbone ont toujours été partagés entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo, la société Era Congo WWC. A titre illustratif sur le volet éducation , la société Era Congo a assuré la prise en charge des frais de participation des hors session de l’examen d’Etat qui est passé de 1.511 élèves en 2023 à 1.798 en 2024, soit une augmentation de 19%, dans la province du Maï-Ndombe (Sud-ouest de la République démocratique du Congo), ce soutien concerne aussi 1215 enseignants de 130 écoles secondaires et primaires localisées dans sa concession qui sont pris aussi en charge , un autre apport dans ce domaine c’est la construction des écoles modernes sur demande des communautés locales au total 27 ont été construites et actuellement il y a quatre nouveaux chantiers. Et une fois terminées les études humanitaires, les finalistes qui obtiennent 70 pourcents ou plus sont pris pour leur cursus universitaire. Pour l’instant le nombre s’élève à 19 boursiers.