Dans l’objectif d’atteindre les assignations du Groupe d’action financière (GAFI) pour faire sortir la RDC de la liste crise, la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) continue sa phase de sensibilisation de tous les acteurs clés impliqués dans la lutte contre le financement du terrorisme et du blanchiment des capitaux.
C’est dans cette optique que depuis le début de ce mois de juin 2024, Adler Kisula, Secrétaire exécutif de la CENAREF organise une série d’ateliers, soit dans ses locaux ou encore à l’hôtel Béatrice à Gombe pour outiller les magistrats et les avocats en collaboration avec la Coopération Allemande (GIZ) ce, dans le cadre du projet « LUCOFFI », entendez Lutte contre les flux financiers illicites en RDC.
Parmi les matières dispensées figurent notamment la notion du flux financier illicite généré ; la technique d’enquête en matière de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme à l’intention des magistrats civils et militaires ; et les lignes directrices qui sont des normes interprétatives du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Ces matières explicitent les textes en vigueur, apportent un éclairage aux professionnels dans la mise en œuvre de leurs obligations de vigilance et de déclaration (détection des anomalies, analyse des faits conduisant au soupçon, modalités et délais de déclaration). Tandis que les lignes directrices constituent des normes interprétatives du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB/FT) : elles explicitent les textes en vigueur et apportent un éclairage aux professionnels dans la mise en œuvre de leurs obligations de vigilance.
Satisfaits, les magistrats et les avocat s’engagent avec outils appropriés pour traquer tous les acteurs de cette maffia.
« L’argent sale ne développe pas un pays, plutôt il le ruine », a lâché un avocat à la fin de l’atelier.