Gouvernance : Isidore Kwandja présente quelques idées à la première ministre Judith Suminwa 

Spécialisé en Management des organisations publiques, en Gestion axées sur les résultats et en Réforme des administrations publiques, Isidore Kwandja Ngembo qui accumule une vingtaine d’années d’expérience comme Analyste des politiques publiques auprès de l’administration publique fédérale du Canada où il a travaillé auprès d’une dizaine de ministères pour élaborer, mettre en œuvre et évaluer les politiques publiques mises en place par le gouvernement, n’est plus un homme à présenter aux Congolais pour avoir organisé avec brio les Jeux de la francophonie à Kinshasa. Fort de son expérience en administration, il a préféré apporter sa pierre à l’édifice de la bonne gouvernance. Ci-dessous ses idées proposées à la première ministre Judith Suminwa qui a été investie avec son gouvernement le 11 juin par l’Assemblée nationale.  

J’aimerais commencer d’abord par féliciter très sincèrement Madame la Première Ministre Judith Suminwa pour son investiture, après avoir présenté brillamment un Programme d’Action ambitieux pour les années 2024-2028, qui détaille bien évidemment les six grands objectifs déclinés par le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour son deuxième quinquennat, lors de son discours d’investiture du 20 janvier 2024.

Je pense ici essentiellement à des actions que le nouveau gouvernement pourra mener efficacement et le programme de réformes structurelles qu’il devra mettre en place pour améliorer la qualité des services publics, renforcer l’efficacité des dépenses publiques, accroître l’efficacité des pouvoirs publics, répondre aux besoins de la population et ainsi améliorer la confiance du public à son égard et la participation plus importante à son action.

Je tiens ici à rappeler que la clef de voûte d’une action publique efficace et réussie du gouvernement passera inévitablement par des réformes structurelles profondes de l’Etat et de son administration. 

La modernisation des services publics pour les rendre plus productifs, la création d’un environnement favorable aux investissements directs étrangers, sont des objectifs que le gouvernement devra se fixer pour réussir à la réalisation de son ambitieux programme.

Ainsi donc, il est important de consacrer des ressources humaines et financières nécessaires destinées à améliorer les services publics en les modernisant et en les digitalisant, mais aussi en outillant les fonctionnaires avec des nouvelles compétences, pour pouvoir espérer réaliser les cinq autres objectifs déclinés dans le programme du gouvernement.

Il est évident que l’efficacité de l’action gouvernementale dépendra de la capacité de l’administration publique à fournir des services publics essentiels, à réglementer efficacement et à renforcer l’application des règles relatives aux marchés publics dans le respect de l’intérêt général et à offrir des chances à tous par des mesures justes et équitables. C’est de cette façon que le gouvernement devra s’assurer d’une plus grande participation des citoyens à son action.

En effet, une administration publique dotée d’une main-d’œuvre motivée et compétente, et de structures modernes, engendre un secteur public efficace et contribue efficacement et de manière notable à stimuler l’activité économique génératrice de revenus pour l’État.

À défaut d’améliorer la capacité du secteur public et de renforcer les compétences des employés, le secteur public sera moins en mesure de fournir efficacement les services nécessaires et de générer des ressources nécessaires à l’État.

  • Bendélé Ekweya té

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