ANR : A peine nommé, Augustin Mulumba bien mal en point !

Nommé tout récemment comme Administrateur général adjoint (AGA) de l’Agence nationale de renseignements (ANR) dans la même ordonnance présidentielle que Justin Inzun Kakiak son titulaire, Augustin Mulumba n’a assisté qu’à la cérémonie de remise et reprise avant de se voir interdire d’exercer ses nouvelles fonctions.

Question posée par Scooprdc.net de savoir qui l’a interdit d’entrer dans ses fonctions parce le nouvel AG nommé sur la même ordonnance que lui n’a pas cette prérogative, la réponse reçue des hautes barbouzes : l’ordre est venu d’en haut. D’en haut c’est qui ? Mystère ! 

Mais dans les couloirs de l’immeuble de l’ex-Union zaïroise des banques (UZB) qui abrite le QG de ce service d’intelligence, l’on soutient qu’Augustin Mulumba avait été révoqué par l’AG sortant, Daniel Lusadusu, pour s’être véritablement compromis dans un dossier. Lequel ? Encore un mystère !

Cependant, à entendre l’audio réalisé par le fameux « dinosaure » qui se déclare toujours « communicateur du chef de l’Etat », Augustin Mulumba serait victime de deux cabales : professionnelle et politique.

Etant barbouze, il aurait, selon le fameux dinosaure, bloqué un dossier mafieux en Tanzanie qui aurait pu faire perdre beaucoup d’argent à l’Etat congolais à travers l’Office du fret multimodal (OGEFREM). Les personnes impliquées, selon toujours le fameux dinosaure, bénéficiaient de la protection de l’ex-AG Daniel Lusadusu. L’affaire ayant capoté, ce dernier pris de colère, aurait cherché des astuces pour révoquer Augustin Mulumba de l’ANR.

Politiquement, Augustin Mulumba paierait le fait qu’il ait été l’avocat de Jean-Marc Kabund, l’ancien président national de l’UDPS, parti au pouvoir, tombé en disgrâce vis-à-vis du régime Tshisekedi. Pendant que le camp d’Augustin Mulumba parle des simples relations liant un avocat à son client, à l’UDPS par contre, on considère la proximité et l’accointance réelles ou supposées entre Jean-Marc Kabund et Augustin Mulumba comme un danger pour le pouvoir. Autrement dit, le nommer deuxième barbouze du pays serait introduire le loup dans la bergerie.

Les deux versions sont véridiques ou fausses selon le camp où l’on trouve. Mais qui choque plus d’un observateur c’est le fait de constater que l’on a laissé le président de la République signer une ordonnance aussi si importante concernant de surcroît un grand et stratégique département de sécurité censé lui fournir les premières informations pour ne pas tomber dans une situation inconfortable telle que celle-ci où un nommé par ordonnance ne sait plus prester. Ça aurait été mieux que le profil, mieux la fiche signalétique d’Augustin Mulumba soit préalablement transmise au chef de l’Etat avant sa nomination pour éviter ce genre de désagrément qui frise le ridicule.

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une