Accusé de mauvaise gestion et désavoué à tort ou raison, le Directeur général de l’Agence congolaise de l’environnement (ACE) ne se laisse pas crucifier comme le Christ. Delphin Lama estime qu’il est tout simplement victime d’une cabale et de la politique de « ôte-toi de là que je m’y mette ». Selon lui, ses détracteurs qui ont un agenda caché, manipulent les agents et les montent contre lui.
Réagissant à la grève sèche décrétée par les agents vendredi 31 mai dernier et relayée par Scooprdc.net, le DG de l’ACE fait remarquer dans une mise au point transmise au média en ligne, dimanche 02 juin, que le litige opposant le banc syndical à l’employeur qu’il est, poursuit sans désemparer son processus normal avec succès auprès de l’Inspection provinciale du ressort, où le compromis est en voie d’être trouvé pour autant qu’il s’est montré ouvert au cahier de charges du banc syndical et de ce fait, l’Inspecteur du travail du ressort s’y est investi pour restaurer un bon climat social au travail.
Le DG Delphin Lama déclare qu’il ne ménage aucun effort pour donner suite à toutes les revendications contenues dans le cahier de charges du comité syndical et qu’il salue les efforts des parties prenantes associées pour la cause en vue de la restauration d’un bon climat social et de l’ambiance au travail comme naguère.
Il regrette cependant de constater qu’au moment où le litige est au niveau de l’Inspection provinciale du travail et que son traitement appelle à la suspension de toutes actions sociales revendicatrices, certaines personnes n’ayant point qualité d’agir au nom et pour le compte du comité syndical, s’arrogent le pouvoir de décréter une grève sèche relayée sur les réseaux sociaux et accompagnée des messages anonymes d’injures à son égard. Ce comportement est, selon lui, passible des sanctions pénales, en vertu du Code pénal congolais Livre II.
Face à cette grève qui ne s’explique pas d’autant plus que le litige est pendant au niveau de l’Inspection du travail, le DG Lama estime qu’à l’absence d’un document officiel la décrétant et du fait qu’aucune autorité n’ait été informée d’une manifestation illégale de cette notoriété, toute tentative d’un mouvement de ce genre sera assimilé à un mouvement illégal et tous les auteurs seront sanctionnés conformément aux statuts de l’ACE.
Il faut rappeler que vendredi 31 mai dernier, les agents de l’ACE ont, après manifestation à leur siège à la place Royale pour réclamer le paiement des arriérés de salaire, scellé le bureau du directeur général adjoint ainsi que celui du président du conseil d’administration de l’ACE. Ils ont promis d’aller manifester ce lundi 03 juin avec leurs épouses et enfants devant le bureau du DG sur boulevard du 30 juin et aussi sceller son bureau. Maintenant ils sont prévenus de l’illégalité de leur action, les têtus et téméraires vont-ils s’en passer de cette menace et attendre d’être sanctionnés ? Attendons voir !