Le gouverneur du Sankuru, Victor Kitenge, n’a pas attendu son investiture par le président de la République pour aller solliciter déjà auprès de Jules Alingete, Inspecteur général des finances, l’accompagnement de son institution dans la gestion de la province chère à Patrice Lumumba.
Contrairement à son prédécesseur qui a broyé du noir, Victor Kitenge veut intérioriser les notions de la bonne gouvernance en s’inscrivant à l’école de Jules Alingete. Et c’est ce qui a justifié sa rencontre avec ce dernier, vendredi 31 mai 2024 au siège de l’Inspection générale des Finances (IGF), à Kinshasa-Gombe.
« Il faut reconnaître que l’IGF, c’est un service qui a démontré son sérieux depuis un certain temps. En tout cas, depuis que M. le chef de service est à la tête de l’IGF, avec tous les résultats qu’on a pu obtenir par-ci par-là, dans le domaine financier, dans le domaine de la gestion des finances publiques, c’est un homme suffisamment sage et qui a des mots justes en termes des conseils, que ce soit sur le plan politique que sur le plan financier. Et ça a été une rencontre très, très importante pour moi, très enrichissante », a déclaré le nouveau gouverneur du Sankuru venu recevoir les lumières du patron de cet organe de contrôle supérieur sur les notions de gestion des finances publiques et de bonne gouvernance dans son entité.
Pour Victor Kitenge, Jules Alingete est une personne de référence en terme de la sagesse et venir se ressourcer auprès de lui reste important lorsque l’on veut engranger de bons résultats dans la gestion des finances publiques.
De son côté, Jules Alingete a partagé les conseils pour que la cohésion règne entre l’Exécutif provincial et l’Assemblée provinciale du Sankuru en vue du décollage de cette province.
« Nous avions, comme d’habitude, donné des conseils pour qu’il y ait une cohésion entre l’Exécutif et le parlement provincial, de manière à ce que les choses puissent aller de l’avant et demander à ce que le gouvernement central puisse vraiment aider le gouvernement provincial de Sankuru avec des interventions économiques parce que les moyens propres sont très limités et insuffisants», a fait savoir de son côté Jules Alingete à la presse en insistant sur le fait que le gouvernement central devrait suffisamment intervenir pour permettre au gouvernement du Sankuru de disposer des moyens de poser des actions allant dans le cadre d’exécution de la vision de son excellence, M. le Président de la République, Chef de l’État, qui voudrait voir non seulement la population de Kinshasa, du Kassaï et d’ailleurs, mais également celle du Sankuru bénéficier de sa vision, de ses actions en ce qui concerne l’amélioration du vécu quotidien en termes de desserte en eau potable, en électricité, en accessibilité des routes, de l’agriculture, etc.