Si le ridicule tuait vraiment, le gouverneur sortant du Sankuru, Jules Lodi, serait la première victoire. Mais hélas ! Ayant vendu tout son honneur et sa dignité, il s’en fout éperdument de la honte et veut tout avoir alors tout avoir toujours par tricherie et corruption devant les cours.
En effet, pour devenir gouverneur, son mentor Moïse Ekanga qu’il a payé par la suite en monnaie de singe, avait cascadé plus d’un demi-million de dollars américains pour corrompre les députés provinciaux. Installé comme gouverneur « Fccien », Jules Lodi s’est vite « udpsié » pour être en odeur de sainteté avec le parti au pouvoir. Mais seulement, pendant ses trois de mandat, il n’a construit pas même une petite toilette publique. Se surnommant « l’homme des chantiers », il a malheureusement terminé le mandat sans réaliser et finir aucun chantier contrairement à ses deux prédécesseurs, Berthold Ulungu dont les lusvillois se souviennent grâce au Guest house que Lodi a dû transformer en bureau, et Stephane Mukumadi qui fait parler de lui grâce au caniveau construit le long de l’avenue Kabinda pour combattre l’érosion. Par contre, s’il y a un souvenir que les Sankurois peuvent garder de Jules Lodi, c’est le tristement détournement de 7 motos envoyées par le ministère national de l’Agriculture aux inspecteurs provincial et territoriaux dans le cadre d’accompagnement et d’encadrement des paysans et petits agriculteurs. Ces engins arrivés à Lusambo-ville depuis le 2 novembre 2023, ne sont jamais remis aux bénéficiaires jusqu’à ce jour.
Candidat aux dernières législatives nationales et provinciales, l’homme qui a mordu la poussière sur le terrain, a été aux deux scrutins « sauvé » par les cours, évidemment par graissage des pattes des juges. Le voilà vouloir rééditer l’exploit de la tricherie et de la corruption en mettant en cause l’élection de Victor Kitenge comme gouverneur, celui-là qui l’a régulièrement battu par 15 voix contre 10. L’audience du procès est fixée ce vendredi 11 mai 2024. Mais déjà la société civile prévient et met en garde contre une escalade de violence au cas où les juges de la Cour d’appel du Sankuru déjà accusés de corruption, annulaient le vote comme le requérant Lodi le réclame sous couvert de son parti l’UDPS.
« Annuler l’élection du gouverneur Kitenge qui a été élu avec 15 voix contre 10 à son challenger Lodi prendra les allures d’une forfaiture intolérable qui ne sert pas l’Union sacrée de la nation dont le vainqueur et le perdant sont membres. Bien au contraire, cela plongera la province dans une nouvelle crise », alerte ainsi la société civile dans son document publié le 8 mai dernier.
D’après plusieurs Sankurois, si Lodi estime qu’il y a eu irrégularité ou fraude lors de l’élection du gouverneur et sollicite son annulation, qu’il réclame et accepte aussi l’annulation des élections qui ont fait de lui sénateur, d’autant plus que ces deux élections se sont déroulées au même moment, dans le même décor et dans les mêmes conditions. Il ne peut pas accepter les résultats des sénatoriales et rejeter ceux des gouvernorales. On annule le tout, comme ça ils vont tous refaire des petits matelas financiers aux députés provinciaux, leurs électeurs qu’ils ont tous corrompus.