Par Claude Baguma.
L’horreur a frappé une nouvelle fois l’Est de la République démocratique du Congo ce vendredi 03 mai 2024 dans la matinée. Cinq bombes ont été larguées par les rebelles du M23-RDF sur le camp des déplacés de Mugunga, situé près de la ville de Goma, faisant plus de dix morts et de nombreux blessés.
Cet acte ignoble et barbare est fermement condamné par madame Marie-Josée Ifoku, ancienne candidate à la présidentielle de décembre 2023. « Je suis profondément choquée et attristée par ce nouveau massacre des civils innocents. Il est inacceptable que des personnes fuyant la violence soient à nouveau victimes de la barbarie des groupes armés », a-t-elle déclaré.
Madame Ifoku appelle la communauté internationale à agir en toute urgence pour mettre fin à ce cycle de violence et d’impunité qui endeuille la population congolaise depuis de trop longues années.
« Il est temps que la communauté internationale prenne des mesures concrètes pour stopper cette hémorragie. Il faut que les responsables de ces crimes soient traduits en justice et que les auteurs de ces atrocités soient sévèrement punis », exige-t-elle.
L’ancienne candidate a également exigé des sanctions ciblées contre les chefs du M23-RDF, qu’elle qualifie de « terroristes ». « Ces individus doivent être arrêtés et jugés pour leurs crimes. Il ne peut y avoir de paix durable en RDC tant que l’impunité ne sera pas brisée », indique Marie-Josée Ifoku.
Le massacre de Mugunga est un nouveau drame qui vient s’ajouter à la longue liste des atrocités commises par les terroristes du M23-RDF dans l’Est de la RDC. Il est impératif que la communauté internationale prenne des mesures fortes pour mettre fin à ce cycle de violence.